Alors que le suicide quasi quotidien d’un agriculteur en France devrait conduire à une politique volontariste et prioritaire de soutien à une profession vitale pour l’autonomie alimentaire, mais aussi la préservation de nos terres et paysages, l’Assemblée nationale vient de ratifier le CETA, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. Les dernières barrières protégeant l’Europe de l’invasion des produits de l’industrie agroalimentaire nord-américaine et d’une concurrence sauvage peuvent tomber.
Développement local, mais aussi santé humaine, sans parler de bien-être animal, de bilan carbone, ont été abandonnés aux intérêts commerciaux des multinationales. En validant le CETA, les députés ont dans le même temps voté en faveur de l’impuissance des États et du Droit et décrété leur soumission à des tribunaux arbitraux privés, créés pour la protection des investisseurs.
De fait, la démocratie et l’intérêt vital des peuples ont été délibérément sacrifiés par des députés pourtant élus pour en être les garants. Sachant en outre que le vote s’est fait sous la menace de « conséquences » en cas de non-conformité avec la position et les consignes du gouvernement, le constat s’impose : il n’y a plus en France de séparation des pouvoirs. Le législatif est à la botte de l’exécutif. Les conditions mêmes de la démocratie ne sont plus remplies.
Comment se sentir lié par des décisions et des lois, néfastes, dictées par des intérêts contraires à ceux des peuples ?
Comment se reconnaître dans un système et un pays qui ne donnent même plus l’illusion de la démocratie ?
Image d'illustration tirée du site : https://fr.worldanimalprotection.ca/nouvelles/10-choses-savoir-sur-les-poulets-delevage-industriel
Mais qui donc a l’indécence de parler de démocratie en France. Il n’a eut jamais de démocratie en France, le vote tous les 5 ans est une mascarade ou nous élisons des représentants qui sont à la botte des partis nationaux centralisés. Nos élus Alsaciens sont les pires des marionnettes qui lèchent généreusement sans faire la différence que ce soient des bottes ou des babouches.
A part ça, démocratie?, rien. Souvenons-nous du référendum de 2005.
Nous concernant de plus près, en démocratie on aurait demandé l’avis du peuple concerné au lieu de le marier de force avec le monstrueux Grand-Est.
Personnellement, je trouve les attitudes totalitaires de nos jacobins extrêmement prometteurs, car je pense que bientôt le peuple en aura assez de se faire mener par le bout du nez et se révoltera, il ne manque qu’une petite étincelle.
Çå nous ouvrira les portes de la résurrection de l’Alsace.
La démocratie française est l’appareil qui permet d’élire un dictateur tous les 5 ans.
Ne pensez pas que l’Etat désigne une société organisée ayant un gouvernement autonome dont nous sommes tous membres.
L’Etat est l’appareil qui gouverne cette société, et les membres de l’État sont ceux qui participent au pouvoir.
Ce n’est donc pas la société qui commande à elle même, mais l’Etat qui commande à la société.
Cette fraude intellectuelle n’apparaît pas flagrante parce vous êtes persuadés que l’appareil gouvernemental est le système de transmission au moyen duquel les citoyens se régissent eux mêmes.
Mais l’autorité est exercée par des pouvoirs nettement distincts de la société, pouvoirs à qui vous avez donné le plein droit d’exiger et d’obtenir votre obéissance…
Tout est dit !!!
source dna
La ratification du CETA, traité de libre-échange avec le Canada, a été approuvée mercredi par l’Assemblée nationale.
Les élus alsaciens ont majoritairement voté pour : 6 d’entre eux ont dit oui, 6 ont voté contre et 3 se sont abstenus. Comme la majorité de leur groupe politique, les députés alsaciens LaRem Thierry Michels, Bruno Studer, Vincent Thiébaut ont voté pour tandis que leur collègue Martine Wonner, LaRem elle aussi, a préféré s’abstenir.
Chez les élus Agir, Antoine Herth et Olivier Becht ont aussi voté différemment : le premier a voté pour, le second s’est abstenu. Toujours au centre, les Sylvain Waserman (Modem) et Bruno Fuchs (apparenté Modem) ont voté pour.
Tous les votes contre le CETA en Alsace viennent des rangs des Républicains : Laurent Furst, Patrick Hetzel, Frédéric Reiss, Eric Straumann, Jean-Luc Reitzer et Raphaël Schellenberger ont voté non. Jacques Cattin, LR lui aussi, s’est quant à lui abstenu.
quant aux 4 députés Corses, 3 natios et un LR ON VOT2 T2SOLUMENTY CONTRE !
un pays démocratique aurait demander l avis au peuple pour une question aussi primordial.La preuve que la france n est pas un pays démocratique c est plutot une »démocrature ».
démocratique ? UN PAYS OU LE PROCUREUR DE NICE A ARRANGR LA VERITR POUR NE PAS FROISSER JUPITER !
Bon, le CETA c’est mauvais…fpuiteufel….
Les méchants qui ont votés pour sont identifiés à la bonne mode du buzz ambiant… Aber haben Wähler ein Gedächtsnis?
Remarquons quand même que les élus ont été… élus démocratiquement dans le cadre d’un système établis… (ech weiss s’esch net s’beschta, àwer s’esch, à nous de persuader les électeurs de changer).
Mais……………………
Le CETA c’est mauvais, WARUM?
Je ne vois rien de convainquant plus haut à part quelques généralités, àwer vraiment général, mon général….
Àlso, warum?
Je voudrais savoir….
Un salü bisame.
J’apprécie très généralement les articles d’Unserland. Mais sur ce sujet du CETA, cet article me parait « à coté de la plaque ». En effet, cet article suit la mode du moment : « être contre tout » (mode des gilets jaunes dans ce pays etc) + « craintes sur les aliments » (sujet classique). Une réflexion construite, pour Unserland, qui fondamentalement prône des thèses fédéralistes devrait être la suivante : une démocratie fédérale est structurée (voir la Suisse). Donc reconnaissons que la question du CETA relève du niveau de l’UE qui a les compétences en matière de commerce, « au dessus » des 28 (27) Etats. Il est aberrant de ce fait que l’on se soit allé sur ce sujet à une consultation devant les parlements nationaux qui sont au nombre de 40 !!! (dont 4 en Belgique)…
Ici, Unserland fait cause commune avec les gilets jaunes qui voudraient « utiliser » le RIC pour tout et n’importe quoi, ce qui rendrait les choses ingérables. Dommage…
voici mon message, peut-être plus convaincant, à Martine Wonner :
chère Dr. WONNER,
Je suis ahurie, hébétée et éceourée du vote pro-Ceta de votre parti avec les godillots alsaciens habituels et je ne comprends pas votre vote ni-ni alors qu’en tant que médecin, vous souligniez les risques sanitaires de la construction du GCO, sans doute décidée entre Macron et de RUGY devant une choucroute et un Riesling pour le business de Vinci. Et maintenant vous renoncez à vous prononcer, en tant que médecin ? Je me permets de vous adresser ce qu’en disent les députés corses tous partis confondus, soit trois nationalistes et un LR, dont deux collègues médecins :
source : CORSE MATIN / Les quatre élus se prononceront contre, avec des arguments largement partagés. Du côté des députés nationalistes, Paul-André Colombani qui parle ici également au nom de ses deux collègues et amis, Jean-Félix Acquaviva et Michel Castellani (tous trois appartenant au groupe Libertés et territoires), a eu l’occasion de manifester ses craintes à la tribune de l’Assemblée. « Je tiens à exprimer en tant que député mais aussi en tant que médecin mes fortes inquiétudes quant à cet accord qui comporte de nombreuses zones grises. Rien ne permet actuellement d’affirmer que l’UE a les moyens d’empêcher l’entrée de viandes d’animaux nourris avec des farines de non-ruminants ou avec des protéines animales. Pour les antibiotiques utilisés comme promoteurs de croissance, c’est encore pire, il n’y a pour l’instant aucune mesure miroir permettant de protéger le consommateur européen. Il y a de nombreux autres exemples mais je veux mettre l’accent sur ces deux points précis car aujourd’hui vous ne pourrez pas affirmer à vos concitoyens qu’ils ne trouveront pas au rayon de leur supérette de la viande qui ne contient pas de farine animale ou d’antibiotiques. »
De son côté, Jean-Jacques Ferrara, le député corse LR, se dit, lui aussi, clairement « contre cet accord commercial entre le Canada et la France qui remet en cause un certain nombre de règles concernant l’alimentation du bétail. Comment peut-on mettre en place de tels échanges alors que les réglementations ne sont pas les mêmes ? C’est même assez choquant. Autre élément de réflexion, nous avons une production française enviée, avec des produits de grande qualité et qui, en outre, à l’heure où le sujet fait de plus en plus débat, prend en compte l’impact environnemental. Pourquoi chercherions-nous à importer des marchandises dont nous disposons et bénéficiant de garanties de traçabilité effectives ? La démarche n’est pas écoresponsable. »
FRANCHEMENT Madame, je ne suis pas uniquement déçue de vous en tant que députée aux ordres d’EM, mais avant tout de vous femme, médecin, car je vous découvre très éloignée des réalités des habitants du KOCHERSBERG, hormis sans doute le très huppé village ISF de TRUCHTERSHEIM où vous aviez à coeur de parader à côté de l’ex madame Auzière; manifestement c’est tellement plus important que d’être à côté des gens d’Achenheim, opposés au GCO, qui ont été inondés dramatiquement à deux reprises.
Je n’ose pas émettre l’idée (quoique) que le saccage du KOCHERSBERG, la meilleure terre d’Alsace, nécessitait dès lors l’importation de produits à fortes émissions de CO2 !
Restez à PARIS Madame dans votre entresoi : nous n’avons pas besoin de vous en Alsace !
pour damer le pion aux mondialistes et autres extensibles, il est nécessaire de rétablir le bon sens local :
par exemple cette initiative du nord en matière de textile :
Roubaix (AFP) – « Le textile arrive à un tournant: l’urgence écologique! Et les Hauts-de-France ont tous les ingrédients pour fabriquer la mode du futur, circulaire, écoresponsable! », s’enthousiasme Annick Jehanne. A Roubaix, (Nord) son association fédère industriels et start-ups pour « réinventer » un secteur meurtri et assurer sa survie.
Nimbée de lumière sous de hautes fenêtres, une couturière concentrée prend des mesures, déroulant de longues draperies bigarrées. Face aux rangées de machines à coudre, des imprimantes « écolo » aux encres sans solvant côtoient des sacs produits à partir de chutes ou d’invendus. « Rejoignez le Plateau fertile », laboratoire d’idées et atelier mutualisé pour « entreprises et créatifs responsables », invite un écriteau.
Sur 300 m2 d’une ancienne usine roubaisienne, ce lieu ouvert en 2018 « permet à 120 entrepreneurs, enseignes de la distribution et de l’habillement, de réfléchir ensemble, partager outils et compétences, fabriquer de petites séries de produits » éco-conçus, recyclés et « inventer de nouveaux +business-models+ où rien ne se jette », explique Annick Jehanne, cofondatrice de l’association pilote Nordcréa.
Deuxième industrie la plus polluante au monde, la mode « doit aujourd’hui changer ou mourir », tranche-t-elle.
Marché saturé, baisse des ventes, consommateurs boudant la « fast-fashion » des grandes chaînes au profit de produits durables et made in France, essor de la « seconde main »: « les enseignes commencent à comprendre que la surproduction depuis l’Asie, le réassort permanent des collections, les soldes, ça ne fonctionne plus ! », renchérit Majdouline Sbaï, sociologue et entrepreneuse.
Pour réussir, « il faut produire moins, mais mieux, au juste prix, réemployer systématiquement… », assure-t-elle. Et les Hauts-de-France, bastion historique d’une industrie autrefois florissante, « sont et seront territoire moteur ».
« Nous avons toute la filière ! », argue Mme Jehanne: « champs de lin, savoir-faire, tisseurs, couturiers, Le Relais qui collecte les déchets, la moitié des grandes enseignes françaises comme La Redoute, Kiabi… »
– « Raz-de-marée » –
Pour les nombreuses start-ups qui se lancent, le marché est « ultra porteur », confirme Christelle Merter, fondatrice de la Gentle Factory.
Au départ collection « capsule » pour les magasins Jules, « la Gentle » est devenue en 2017 « quatrième marque du groupe Happychic » puis indépendante en 2019. Avec quelque « 60.000 pièces fabriquées en France, aux fibres biologiques ou recyclées », l’entreprise bénéficie d’une « croissance à deux chiffres ».
Chez les fournisseurs, devenus rares, « c’est un raz-de-marée ! », se réjouit Laurent Malterre, dirigeant d’une société de tricotage à Moreuil (Somme).
Après avoir « survécu 30 ans » grâce aux textiles techniques, l’entreprise a vu « frémir l’habillement » il y a sept ans. « Depuis, le nombre de clients explose et tous veulent la même chose: du bio, du recyclé », assure-t-il devant ses machines qui dévorent lentement des bobines blanches et bleues.
En 2015, « on ne faisait même pas d’habillement… ça a démarré d’un coup ! », témoigne aussi Olivier Ducatillon, PDG de Lemaitre-Demeestere, tisseur de lin à Halluin (Nord). Naturel, résistant, le lin « attire maintenant beaucoup de marques ».
A Saint-André-lez-Lille, le fabricant de sous-vêtements Lemahieu fait « presque tout sur place », du stylisme au conditionnement, « visant à terme le zéro impact carbone ». En « forte accélération », il a pu embaucher une trentaine de personnes en dix mois.
« Dans un territoire qui a perdu 90% de ses emplois textiles » depuis 1950, ce mouvement « redynamise la filière », s’enthousiasme François Humbert, ingénieur à l’Ademe. Région, pôles de compétitivité et chercheurs travaillent d’ailleurs d’arrache-pied pour « structurer la filière recyclage, valoriser les déchets… »
Le filateur-teinturier UTT Yarns développe ainsi à Tourcoing un fil constitué à 50% de polyester issu de bouteilles en plastique et 25% de coton recyclé. Derrière l’entrepôt, une « usine dans l’usine » recycle elle les eaux usées.
« Mais il faut inclure les grands groupes », plaide Majdouline Sbaï.
IDkids (Obeidi, Okaïdi…) entend par exemple « avoir un coton 100% bio ou recyclé » dans ses collections 2025 et développe, comme Cyrillus ou Camaïeu, un système de dépôt-vente offrant une seconde vie aux produits. Des jeans contenant du coton recyclé et délavés au laser seront vendus chez Auchan cet hiver.
Pour « avancer plus vite », le Plateau fertile lancera bientôt sa « station de conception 3D », permettant « une production très rapide et économique », promet Annick Jehanne. « Paris a le luxe » mais « les Hauts-de-France fabriqueront un jour la mode durable pour tous ».
Les verts allemands en quête de programme crédible , n’ont pas trouvé mieux que d’augmenter la TVA de 10% sur la viande prétextant que les flocons d’avoine sont aussi taxés à 19% de TVA. Rappelons qu’ils ont été muets sur le CETA et l’importation de boeuf américain ! Donc ces braves gens qui posent avec GRETA ET LA JET SET BIENPENSANTE pour que nous achetions des gourdes d’eau, devraient continuer à se taire !