Lettre adressée à :
Handelskammer beider Basel
Frau Elisabeth Schneider-Schneiter
St Jakobs Strasse 25
CH-4010 BASEL
La même lettre a été adressée à
Industrie und Handelskammer Südlicher Oberrhein
Zu Hd Herr Dr SALOMON
Schnewlinstraße 11-13
79098 FREIBURG
Mittelbergheim, den 02 October 2019
Betreff: Grenzüberschreitenden überlegungsvorschlag zur sprachlichen Kohärenz am Oberrhein.
Sehr geehrte Damen und Herren,
Der Rhein zählt unter den Hauptverkehrsadern des europäischen Kontinents. Trotz zahlreicher politischer Stürme im Laufe der Geschichte blieb die enge Verbindung zwischen den Menschen entlang des Flusses unbeeinflusst. Diese Bindung beruht, seit über tausend Jahre mit den Niederlassungen der Alamannen auf beiden Ufern des Oberrheins, auf die gemeinsame Zugehörigkeit zur selben Sprachfamilie, und zwar die der deutschen Sprachen.
Die nationalen Grenzen, die am Rheinufer entstanden, stellen zur Zeit der europäischen Integration glücklicherweise keine Barrieren zwischen uns mehr da. Der Wunsch eine gemeinsame und flussüberschreitende Zukunft aufzubauen scheint auch stark zu sein. Dieses angesetztes ziel wird regelmäßig durch zahlreiche Aussagen und Reden zum Ausdruck gebracht. Dabei werden die gemeinsamen rheinischen Werte wie « Menschlichkeit, Großzügigkeit und den ständigen Innovationswillen » zelebriert.
Es ist jedoch zu befürchten, dass diese schönen Projekte auf einem schrecklichen Missverständnis aufgebaut werden. Tatsächlich wird die stärkste und innigste Bindung zwischen uns, das heißt die deutsche Sprache, fast immer vergessen. Wir leben in einer verrückten Zeit, in der eine neue kulturelle und sprachliche Barriere eine verschwundene politische Grenze ersetzt. Um diese zu übergehen, wird jetzt oft Englisch als Kommunikationssprache verwendet. Die Rheinüberschreitenden Projekten werden mit Namen wie Bio Valley, Life Valley, usw. ausgestattet.
Mit dem ersten Beispiel können wir ja das Argument der Sichtbarkeit im Kontext der Globalisierung verstehen. Beim zweiten Konzept handelt es sich doch von Menschen, wie Sie Zusammenkommen, und von der Intensivierung ihrer Verbindungen in allen Bereichen. Warum denn nicht vom wesentlich ausgehen, vom rheinischen Menschen?
Wenn es darum, wie es von den verschiedenen Beteiligten behauptet wird, um das Verschwinden der Grenzen am Oberrhein geht, dann wäre ein Minimum Rücksicht auf die gemeinsame Sprache erforderlich. Der Globish ist in keiner Weise für das hohe Ziel geeignet, das hier angestrebt wird. Wenn Englisch zur Kommunikationssprache zwischen dem Elsass, des Badischem und der Nordwestschweiz wird, dann verliert der Begriff Oberrhein seine Relevanz: Auf deutsch als Kommunikationssprache zu verzichten, heißt auf unsere besondere und tiefgreifende Vereinigungsbindung zu verzichten.
Es ist erschütternd, dass wir im 21. Jahrhundert an unser gemeinsames Erbe erinnern müssen – « Das Erbe am Rhein » (René Schickele – ein Elsässer):
Die deutsche Sprache ist die historische Sprache der Elsässer, Badener und Basler und wenn es heutzutage – unsererseits – weniger der Fall ist, soll sie in der Zukunft wieder eine feste Bindung werden.
Lassen Sie uns die Gelegenheiten nutzen, grenzüberschreitende politische und wirtschaftliche Projekte aufzubauen, auf der gemeinsamen Grundlagen der rheinischen Sprache und Kultur. Lassen Sie uns eine Alternative zum angelsächsischen Hegemonismus aufbauen, um eine Wiederentdeckung von uns selbst zu erlauben, indem wir geschmacklose und austauschbare Bezeichnungen ersetzen, wie zum Beispiel « Life Valley » durch einen Namen, der sich auf unsere konkrete Realität bezieht: « Oberrhein« .
Denn unsere gemeinsamen Projekte sollten über die wirtschaftlichen Anforderungen hinausgehen. Dies nicht einzusehen bedeutet in unserm Rheintal, dass der gesamte Aufbau umkommen könnte, wenn der Geschäftswind ungünstiger wird.
Rheinischen Gruß
Martin MEYER / General Sekretär
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Lettre adressée à :
Monsieur Jean-Luc Heimburger
CCI Alsace Eurométropole
F-67964 Strasbourg cedex 9
Mittelbergheim, le 2 octobre 2019
Objet : Proposition de réflexion autour de la cohérence linguistique dans l’espace du Rhin supérieur.
Madame, Monsieur,
Le Rhin constitue une des artères principales du continent européen. Malgré de nombreuses vicissitudes politiques au cours de l’histoire, il est resté indéfectiblement fédérateur entre les hommes vivant le long de son cours. Ce lien extrêmement fort se fonde, depuis l’établissement des Alamans de part à d’autre du Rhin supérieur il y a plus d’un millénaire, sur l’appartenance à une même famille linguistique, celle des parlers allemands.
Les frontières nationales qui ont été dressées sur les rives de notre Rhin ne font heureusement plus figure, à l’heure de la construction européenne, de barrières entre nous et la volonté de construire ensemble un avenir commun enjambant leur tracé semble forte. Elle s’exprime notamment dans le cadre de discours de principe, nombreux et éloquents, qui célèbrent nos valeurs rhénanes communes telles « l’humanité, la générosité et le désir permanent d’innover ».
Il est cependant à craindre que ces beaux projets se construisent sur un terrible malentendu. En effet, le lien indéfectible qui nous réunit intimement, celui de la langue allemande, est quasiment toujours oublié. Drôle d’époque, qui voit une barrière culturelle et linguistique se substituer à des frontières administratives qui s’effacent ! Alors pour s’affranchir de ces barrières nouvelles, on utilise désormais l’anglais comme langue d’échange. Nous assistons donc à une surenchère de concepts transfrontaliers ou tri-nationaux tels que Bio Valley, Life Valley, etc. Passons pour le premier exemple : on comprendra l’argument de la visibilité dans le cadre de la mondialisation. Mais pour le second concept, c’est bien de vie que l’on parle, d’humains qui ont vocation à se rencontrer et à intensifier leurs échanges, dans tous les domaines. Pourquoi donc refuser de partir de l’humain, de l’homme rhénan ?
S’il s’agit, comme revendiqué par les différentes parties prenantes, d’effacer les frontières sur le Rhin supérieur, alors un minimum de rigueur linguistique s’impose. Le globish ne sied nullement à l’ambition que nous portons pour notre territoire. Si l’anglais devient la langue de référence entre l’Alsace, le Pays de Bade et la Suisse du nord-ouest, la notion d’Oberrhein perd sa pertinence : renoncer à l’allemand comme langue de communication, c’est méconnaître le lien spécifique et puissant qui nous a toujours unis. Il est effarant qu’il faille au XXIème siècle rappeler notre héritage commun « Das Erbe am Rhein » (René Schickele) : Die deutsche Sprache ist die historische Sprache der Elsässer, Badener und Basler und wenn es heutzutage – unsererseits – weniger der Fall ist, soll sie in der Zukunft wieder eine feste Bindung werden.
Saisissons l’opportunité de donner un sens fort aux choix et projets politiques et économiques transfrontaliers sur le socle commun de la langue et culture rhénanes. Osons porter une alternative à l’hégémonisme anglo-saxon et une redécouverte de nous-mêmes en remplaçant les appellations insipides et interchangeables de la mondialisation : substituons à « Life Valley » un nom qui renvoie à notre réalité concrète : « Oberrhein. » Car nos projets communs doivent porter en eux une ambition au-delà de la seule exigence économique. Ne pas en tenir compte, c’est prendre le risque d’une dislocation complète quand les vents des affaires seront moins favorables.
Salutations rhénanes,
Martin Meyer
Secrétaire général
Copie :
Industrie und Handelskammer Südlicher Oberrhein
Zu Hd Herr Dr SALOMON
Schnewlinstraße 11-13
D- 79098 FREIBURG
Handelskammer beider Basel
Zu Hd Frau Elisabeth Schneider-Schneiter
St Jakobs Strasse 25
CH-4010 BASEL
JE doute fort d’une réponse de Salomon s’il s’agit de l’ancien maire de FREIBURG? un écolo adapté et désavoué !
POour heimburger, il serait peut-être préférable d’envoyer le courrier à son entreprise LES Pates GTAND-MERE à MARLENHEIM §
Excelente initiative ! Un pas minuscule pour l’Alsace, mais un pas quand-même. On peut rêver, mais quand Paris aura pris les rennes, ce sera comme d’habitude, un cauchemar……..
Ritte, ritte Resslä,
Dz’Basel isch ä Schlesslä,
Dz’Friburg isch ä Glockehus,
Dz’Paris lacha sie uns us
Schloff Elsass Schloff
Du besch doch nur a Schoff….
a sheener DENKZETTEL
J’aime bien CE MOT ALSACIEN à l’encontre des JACOBINS ET spécialement MACRON et GOULARD. Ce mot pragmatique est très révélateur de l’ignorance française, car Macron n’avait pas pigé que les conservateurs allemands, entre autres, rejettent l’explication qu’une démissionn(aire ou ée) d’un poste de ministre en France, n’aurait aucune incidence au parlement européen dont les commissaires occupent des postes de super-ministres européens! Ceci illustre aussi les dessous de nombreux copinages que MACRON croyait maitriser. Je ne sais pas comment il fut conseillé : au minimum, il aurait du savoir que Manfred Weber faisait partie de l’aile droite du parti de la chancelière qui a besoin de ses puissants alliés bavarois (culturellementtrès liés aux Autrichiens et Hongrois). BON Macron peut toujours nommer Fabienne KELLER, elle aussi polyglotte, certes Nullissime ex-maire de STRASBOURG, juppéiste coopérative avec l’Eurométropole des PS&marcheurs&gauchediverse et elle a pantouflé pendant plus de 10 ans au sénat. EST CE un critère pour maintenir le parlement à Strasbourg, le siège de RENAISSANCE étant déjà fixé à BRUXELLES !
Le déménagement définitif du parlement européen est notre prochaine humiliation programmée !
Cela fait 20 ans que l’État ne fait rien pour nous soutenir, en dehors de quelques discours…
Hélas (pour nous), nos voisins, eux, ne se nourrissent pas de discours comme les Français, et n’en ont strictement rien à f…
Les parlementaires français brillent par leur absentéisme, à tel point, que, même les Allemands, assez dégoûtés, ne soutiennent plus le siège à Strasbourg…
Nos élus vont faire mine étonnée et outragée, nos dirigeants vont produire quelques discours (encore!) enflammés…
Et puis, plus rien !
A la française, en somme…
Rappelons que de Gaulle, déjà, voyait d’un très mauvais oeil l’implantation à Strasbourg du Conseil de l’Europe, implantation proposée et imposée par les Britanniques, dont le très conservateur Churchill…
De Gaulle, lui, répugnait à la moindre vocation internationale pour Strasbourg, qui devait, à ses yeux, devenir une bonne petite ville de province, bien sage, bien disciplinée, sans ambition et bien francophone…
Tout est dit, messieurs…
Notre sort est réglé par la courte vue et la mauvaise volonté de Paris.
Une fois de plus !…
On s’en débarrassera quand ???
On s’en débarrasse comment ?
On pourrait s’inspirer du discours du général de Gaulle à l’hôtel de ville de Paris le 25 août 1944 qui est explicite et indique clairement comment la France a gagné la guerre presque toute seule, avec « le concours de nos chers et admirables alliés”.
Sans ces chers alliés, la France parlerait maintenant Allemand et l’Alsace serait un Reichsland, ce qui est nettement plus valorisant que d’être une colonie parisienne.