🕯Ce 24 avril 2025, nous commémorons les 110 ans du génocide arménien. 🇦🇲🕯
Tandis que nombreuses personnes continuent de nier la qualification de génocide des événements de 1915, c’est tout un peuple qui s’est tenu aujourd’hui debout, en hommage à ses ancêtres, dont la majorité a été exterminée. Ce sont 1 500 000 Arméniens et chrétiens de l’Empire ottoman qui ont été assassinés, parce qu’ils étaient chrétiens, parce qu’ils étaient différents du peuple majoritaire turc. Ils ont été les victimes du nationalisme des Jeunes-Turcs, qui rêvaient d’un État homogène, bâti sur l’effacement de ses minorités.
Au-delà du devoir de mémoire, c’est un combat toujours vivant qui se poursuit : Le combat contre le négationnisme, contre l’instrumentalisation de l’histoire, contre les nationalismes qui s’acharnent à effacer leurs minorités. Ce combat est aussi celui du peuple arménien, pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il trouve un écho profond en Alsace, qui porte elle aussi une mémoire marquée par des luttes similaires : Celle d’un peuple qui n’a jamais réellement pu décider pour lui-même, et qui a trop souvent été victime de son propre passé.
En ce jour de commémoration, un hommage a été rendu à Strasbourg aux victimes du génocide, ainsi qu’aux Arméniens qui, aujourd’hui encore, luttent pour leur existence face à des voisins belliqueux.
Parce que la mémoire est un devoir,
Parce que la vérité est une exigence,
Parce que chaque peuple a le droit d’exister tel qu’il est — librement, dignement, dans le respect de sa culture et de son histoire.
Greg Z.