Il avait été envoyé par mail par notre présidente Andrée Munchenbach, à l’ensemble de nos membres l’information suivante :
Bonjour,
La mairie de Strasbourg a enlevé le portique Christkindelmärik à l’entrée du marché de Noël. Elle a aussi fait disparaître la crèche Place Kléber. Une nouvelle atteinte à notre histoire, notre identité et nos traditions. Nous devons réagir !
Je propose une action facile à mettre en œuvre et à relayer sur Internet et Facebook. Nous mettons en place une douzaine de veilleurs répartis aux entrées du Marché de Noël, Place Broglie avec un même écriteau « je suis CHRISTKINDEL » sur le modèle »je suis Charlie ». Chacun immobile portera une bougie allumée dans un bocal en verre.
Rendez-vous de 18h00 à19h00 tous les jours avec une action plus visible prévue pour samedi…
L’affichette en A4 prête à imprimer est jointe.
À ce soir!
Andrée
Courrier des Lecteurs , DNA du 6 décembre 2016
Strasbourg, capitale des nounours ?
En réponse à l’article paru dans les DNA du 04 décembre, permettez-moi de partager le sceptisisme de certains visiteurs du Marché de Noël, qui n’a plus, comme le dit Monsieur Fontanel, « rien de religieux, mais qu’il est a visée économique ». En effet, Noël est une fête à Strasbourg ou la laïcité est le maître mot, les chants de Noël que l’on entendait place Broglie se sont tus depuis longtemps (à l’exception, divine surprise, de l’unique poissonnerie du centre-ville dans laquelle on entend les « douce nuit » et gloria traditionnels). Toute référence ou toute décoration de la ville est envahie de nounours, nounours dorés sur les portes d’entrée de la ville, nounours blancs, verts ou bruns qui décorent les commerces et les vitrines. Le brave nounours est devenu le symbole politiquement correct de la fête de Noël à Strasbourg. A quand le portail du Baeresmärik pour remplacer celui du Christkindelsmärik qui a disparu place Broglie, et Strasbourg qui pour des raisons commerciales évidentes se présente comme la capitale de Noël, puis de l’amour, elle pourra ajouter à son arc une nouvelle corde, celle de capitale du nounours !
Claudine Ribeton, Strasbourg