Pouvez-vous vous présenter ?
Pierrette Witz, 61 ans, de formation comptable, je suis mariée et ai un enfant. J’habite Saverne et suis depuis peu à la retraite.
Avez-vous déjà été élu(e) ?
Non
Quels sont vos centres d’intérêts ? Etes-vous actifs dans une ou plusieurs associations locales ?
J’ai été active dans la gestion de biens. Aujourd’hui je me consacre essentiellement à la décoration, je suis en quelque sorte décoratrice d’intérieur.
Pourquoi vous présentez-vous à ces élections ?
J’ai été choquée par la façon dont le gouvernement français a abordé la réforme territoriale et a fait la sourde oreille à la réaction des Alsaciens qui demandent de maintenir leur région dans le périmètre actuel. J’ai aussi été déçue de voir que nos élus ont soit peu de poids ou peu de volonté face à Paris. Alors comme simple citoyenne je considère qu’il est temps de s’engager pour faire bouger les choses.
Pourquoi avoir choisi Unser Land ?
C’est une force nouvelle avec des gens sympathiques, qui ont des idées neuves tout en étant très respectueux de la démocratie.
Quel regard jetez-vous sur les hommes politiques alsaciens ?
Ils sont, dans leur grande majorité, sincères et honnêtes, mais trop dépendants …
Que signifie l’Alsace pour vous ?
C’est ma Heimet, et c’est ma source d’inspiration première pour la décoration !
A quoi ressemblerait votre Alsace idéale ?
Une terre à laquelle tout ses habitants seraient fiers d’appartenir, tout autant qu’ils sont fiers d’appartenir à l’Union Européenne et à la France.
Si vous êtes élus, quelle seront vos premières décisions ?
Assister à la première séance plénière à laquelle sont conviés les remplaçants !
Quel(s) projet(s) voulez-vous soutenir particulièrement dans votre canton ?
Saverne a été pionnier en matière d’enseignement bilingue du temps d’Adrien Zeller. Ses « héritiers » sont plus occupés à se battre entre eux qu’à poursuivre cette dynamique. 50% des enfants en classes bilingues paritaires d’ici 2020, voila un objectif auquel je serais heureux de travailler. Car pour les jeunes générations ce serait une chance inouïe : le bilinguisme français-allemand est la meilleure base pour atteindre le plurilinguisme dans l’Europe de demain.