Tous drapeaux rot und wiss dehors, une vingtaine d’autonomistes attendaient le président et la chancelière sur le pont du Corbeau, à 50 mètres du restaurant du même nom, avant d’être sommés de reculer par les forces de l’ordre.
Les militants rot und wiss ont été vite repoussés par la police. Leurs drapeaux n’étaient plus visibles quand le président et la chancelière sont arrivés. PHOTO DNA – Christian LUTZ-SORG Les militants rot und wiss ont été vite repoussés par la police. Leurs drapeaux n’étaient plus visibles quand le président et la chancelière sont arrivés. PHOTO DNA – Christian LUTZ-SORG
« On vient dire à Hollande et Merkel notre désapprobation totale de la fusion des régions », explique Marcel Louvet, drapeau rouge et blanc sur l’épaule. Militant du parti autonomiste Unser Land, c’est lui qui a organisé le petit rassemblement sur le pont du Corbeau.
« On continue de résister. Notre mouvement est toujours en marche. On est là pour montrer qu’il y a un peuple alsacien », poursuit Kevin Lechner, logo d’Unser Land brodé sur son bonnet. Lui aussi est militant du parti
Il est 18 h 15, François Hollande et Angela Merkel sont encore à la préfecture et doivent arriver ici 45 minutes plus tard. La police sécurise le secteur, et demande aux manifestants de reculer. Les militants protestent. L’un d’eux s’agace avec virulence : « Oui, c’est ça, on va reculer. On va reculer dans les urnes, aussi ! »
Repoussés jusqu’au carrefour derrière l’Ancienne Douane, les quelque 20 manifestants et leurs drapeaux bicolores n’étaient pas visibles des cortèges officiels à leur arrivée.