Il y a un an l’équilibre du monde a basculé et avec des convictions, des certitudes, des comportements. Pour nombre d’entre nous cette pandémie nous a cependant appris l’humilité, la résilience et un retour à certaines valeurs essentielles ; des choses que nombre d’hommes et femmes politiques n’ont semble-t-il guère imprimées.
Nous nous souvenons de l’obnubilation électorale de mars 2020 pour la droite LR et des mots triomphants d’un directeur de cabinet heureux d’entendre l’association Grand Est avec Coronavirus (alors qu’était particulièrement affecté en ce temps l’Alsace-Moselle).
Nous nous souvenons des morts alsaciens-mosellans par centaines, de ces familles dans la peine, des soignants épuisés par l’impéritie de l’Agence Régionale Grand Est, par les cafouillages logistiques, le centralisme décisionnel, la bureaucratie et la mondialisation économique incontrôlée ainsi que les manquements et omissions politiques.
Nous nous souvenons enfin de ces économies qui vacillent dans une spirale conduisant les plus fragiles à la précarité et à l’isolement.
Un an après, nous voyons que le monde d’avant a des limites et qu’il nous revient de participer à la construction de celui d’après. Un monde plus proche de chacun, plus respectueux, plus agile sans doute et plus juste. Le monde d’après devra se construire sur deux piliers : les territoires et les citoyens.
En juin prochain aura lieu des élections et plus encore que hier, les idées et les valeurs de démocratie, de responsabilité, d’ambition et de solidarité que nous portons doivent entrer dans les parlements régionaux et départementaux pour agir et changer les paradigmes. Nous sommes prêts, notre projet est fort, nos candidats aussi !
En avant l’Alsace / Elsass geh voran !