Suite à l’approbation 8 avril dernier de la loi dite « Molac » pour la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion, un groupe de députés téléguidés par le ministre de l’Education Nationale, a saisi le conseil constitutionnel dans le but de censurer cette loi. Le 27 avril 2021 dernier, les Offices publics des langues basque, bretonne, catalane et occitane ont publié un communiqué commun pour exprimer leur colère et incompréhension.
Unser Land s’étonne de l’absence de réaction de l’Office pour la langue et les cultures d’Alsace et de Moselle (OLCA), alors qu’il est fort probable que cette institution ait été sollicitée dans le cadre de cette démarche. Pire encore, pendant ce temps, une représentante de l’OLCA recevait le candidat du RN, parti farouchement opposé à toute reconnaissance officielle des langues régionales et dont les députés ont refusé de voter la loi Molac.
Face à une situation linguistique en Alsace très préoccupante, l’OLCA apparait une nouvelle fois comme une institution « alibi » et illustre l’absence de projet et de vision de la part de la classe politique en faveur de l’allemand standard et dialectal.
Nos futurs élus Unser Land au sein des assemblées reprendront en main le sujet : s’elsassische ìsch noch nìt verlore !
Jean-Georges Trouillet, Président UL