Le projet de loi climat et résilience, dont le vote global en 1ère lecture est prévu ce mardi 4 mai 2021 à l’Assemblée Nationale, contient des avancées importantes au plan de la protection de l’environnement mais reste tout de même bien en deçà de ce que l’urgence de la situation climatique commanderait de faire.
Tout d’abord, cette loi interroge sur le fonctionnement démocratique d’un système politique qui n’accorde que très peu de place à l’expertise citoyenne qui a débouché, dans le cadre de la préparation de cette loi, à une série de propositions prenant le problème du réchauffement climatique à bras le corps qui, in fine, furent balayées d’un revers de main par un exécutif adepte d’une logique verticale.
Sur le fond, des dispositions semblent intéressantes et de nature à freiner la survenance de la catastrophe écologique qui se profile, si nous ne faisons rien. Néanmoins, la plupart des mesures répondent plus à une logique visant à communiquer sur l’enjeu écologique qu’à traiter le problème à la racine.
Unser Land prône le retour à des logiques locales qui sous-tendent une certaine sobriété. Pour reprendre le sublime aphorisme d’Ivan Illich, nous pensons qu’il faut renouer avec l’ << ivresse joyeuse de la sobriété volontaire >> . Chaque citoyen peut y contribuer et cela tombe bien : la plupart y aspirent !
En attendant une loi climat meilleure, nos élus dans la futur Collectivité Européenne d’Alsace autonome appuieront les initiatives locales et agiront pour que les collectivités, les particuliers, les entreprises investissent massivement dans la transition écologique et l’efficacité énergétique dans le respect de ce qu’ils peuvent financièrement et techniquement et ce qu’ils doivent à l’humanité.