En ce jour du 1er août, nous fêtons 2 événements : la fête nationale bretonne (on célèbre la victoire d’un chef breton (Alain Barbetorte) qui libéra la Bretagne des agressions Vikings en 939) et bien sûr la fête de la Confédération Suisse, Confédération avec qui nous avons une histoire (Mulhouse…) et/ou des liens forts.
En effet, en août 1291 un premier traité signé entre les cantons d’Uri, de Schwyz et d’Unterwald constitue le noyau autour duquel la Suisse s’est formée au cours des siècles. Ce pacte fédéral visait à résister ensemble aux envies d’expansion des Habsbourg, tout en préservant l’autonomie de chacun.
Ainsi, le 1er août se fête uniquement dans les communes (feux d’artifices, défilé de lampions, musique, joutes sportives….), seul une allocution à la radio et à la télévision du président en fonction de la Confédération rompt le sacro-saint principe fédéraliste.
Qu’en est-il en France ? Et bien ce qui a été un jour la fête de la fédération est clairement devenu une célébration d’une seule et unique France ; l’exact opposé de la Suisse qui affirme chaque jour, depuis 1291, que la clef du succès est la préservation des équilibres sociaux et régionaux. Cela s’avère une grande force en poussant les cantons (et donc la Suisse) à s’inventer eux-mêmes. C’est ce qui fournit à la Suisse une longueur d’avance à coût raisonnable par rapport à la France.
Bref, tout ça pour dire que l’autonomie que promeut Unser Land et la fédération des partis régionaux « Régions et Peuples Solidaires », s’inspire notamment du modèle suisse. Ce modèle qui explique nettement la longévité de la cohésion des suisses, leurs fiertés multiples et les rapports de confiance que chaque canton a pour les autres…. En sommes, tout un socle de valeurs que nous souhaitons pour nos régions en France et donc au final la France.
« On ne subit pas l’avenir, on le fait. » (Georges Bernanos ; la Liberté pour quoi faire ?)