Unser Land veut faire entendre sa voix pour le oui au référendum du 7 avril qui prévoit de fusionner la Région et les deux conseils généraux en une seule collectivité.
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Unser Land dit « oui » au référendum d’Alsace Alexandre Tandin © Radio France
« Une occasion unique pour l’Alsace » de se faire entendre estime ce parti politique qui se dit autonomiste « dans le cadre de la République ». La fin des départements, une autonomie fiscale, et la maitrise de l’enseignement du bilinguisme et de l’histoire de l’Alsace, voici les pistes qu’Unser land veut défendre.
« Le oui est une évidence » le vice président d’Unser land Jean-Geroges Trouillet veut y croire. Mais ce qui inquiète ce petit parti qui revendique 250 adhérents à jour de cotisation, c’est la participation. Si le taux de 25% d’inscrits sur les listes électorales n’est pas atteint dans les deux départements le projet tombera à l’eau.
« Nous sommes des autonomistes »
Pour Unser Land, il faut simplifier le mille-feuille institutionnel. Les départements ne devraient tout simplement plus exister. Le parti alsacien estime que le oui permettra de régler de nombreux problèmes comme les attaques répétées contre le droit local.
Ce sera également la possibilité de prendre la main sur l’enseignement du bilinguisme. Il faudrait aussi que l’Alsace puisse enseigner son histoire aux petits alsaciens.
Andrée Munchenbach, présidente d’Unser Land
Ils réclament également une autonomie fiscale. L’Alsace devrait pouvoir gérer « sans passer par Paris » entre les deux tiers et les trois quarts des impôts pour mener à bien sa politique.
Unser Land attend beaucoup de ce référendum, certainement plus que ce qu’il permettra. Reste à savoir comment le parti fera campagne. Il n’a pas suffisamment d’élus pour pouvoir prétendre à entrer dans la campagne officielle.