L’hôpital est un maillon essentiel de l’aménagement du territoire et du lien social. L’hôpital de proximité garantit une relative égalité des citoyens dans l’accès aux soins et d’une manière générale à la santé. C’est pourquoi les hôpitaux publics de Thann et d’Altkirch ne doivent pas être soumis à des considérations purement comptables, mais doivent traduire un engagement politique en faveur d’une société plus décentralisée et donc plus solidaire.
La présence d’une maternité sûre contribue à l’attractivité et à la vitalité d’un territoire. La garantie d’une prise en charge rapide est un gage de sécurité pour les jeunes foyers qui s’installent.
La fermeture annoncée pour ce 4 novembre des maternités d’Altkirch et Thann ne prend pas en compte les intérêts des habitants du Sundgau et de Thur-Doller. Unser land dénonce cette gestion technocratique par une Agence de santé grandestienne, déconnectée des réalités locales.
Nous demandons que Jean Rottner cède la présidence du Conseil de surveillance de ces hôpitaux à un élu soucieux de l’intérêt de l’Alsace, à l’écoute des patients et des soignants locaux. Nous appelons de nos vœux une Agence de Santé de la Collectivité européenne d’Alsace (ASCEA) outillée pour une politique de santé à la hauteur des enjeux locaux et disposant des leviers nécessaires en matière d’embauche, de formation, de prévention…
Unser Land rappelle que l’Alsace et la Moselle gèrent de manière efficace et solidaire une complémentaire santé exemplaire, unsri Krànkekàss. C’est à cette échelle, dans la proximité et l’autogestion, que se mènent des politiques efficaces et utiles.