Non content de faire exploser le budget de communication de sa méga-région pour en imposer le logo urbi et orbi, en usant et abusant de tous les supports possibles (trains, cars TER, péniche, ordinateurs offerts généreusement à tous les lycéens…), Jean Rottner s’autorise une nouvelle gabegie.
C’est plus d’un demi-million d’euros (580 000 €) qu’il détourne de missions propres à la région, pour susciter une offre de marketing façon Propagandastaffel. La mission : enfoncer dans les crânes alsaciens, lorrains, champenois et ardennais le dogme absurde d’une identité grandestienne, qui n’aurait ni commencement ni fin…
Quelle époque étrange, dans laquelle on déconstruit une histoire réelle pour un Ersatz destiné à la dilution des particularités. Tout cela mené sous la houlette d’un monde politique prêt à financer, par l’argent du contribuable, une pseudo identité grandestienne pendant que nos députés n’assument pas à l’Assemblée nationale l’existence du peuple alsacien.
Alors qu’on refuse aux Alsaciens de s’affirmer comme peuple, on s’emploie à le formater pour l’intégrer dans un concept aberrant et sans fondement de peuple grandestien.
Seul recours et garde-fou contre ces dérives lobotomisantes, ces abus de pouvoir et le contre-emploi de l’argent public : le contrôle citoyen.
À cet égard Unser Land soutient le principe du référendum d’initiative citoyenne, qui comme la votation en Suisse, rend le pouvoir au peuple. Une urgence !