Un an après, où sont passés les députés de la majorité ?
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Il y a exactement un an avait lieu le second tour des élections législatives. Lors de la campagne ayant précédé ces élections, les députés macronistes se sont lancés dans une surenchère pro-Alsace et une partie de nos concitoyens se sont laissés convaincre par ces candidats qui répétaient à l’envoi « avoir l’oreille du président » sur la question institutionnelle alsacienne.
Un an plus tard, le constat est amer : les députés macronistes ne sont pas à la hauteur et semblent probablement plus près de la botte du président que de son oreille.
L’action de ces députés sur la question alsacienne se résume jusqu’à présent à des opérations de communication sans lendemain. La proposition de loi de sortie du Grand Est déposée à l’automne dernier par les députés de la majorité en est le meilleur exemple. Tant que cette dernière ne sera pas inscrite à l’ordre du jour la majorité présidentielle, elle restera dans les cartons. Le fait que les députés macronistes alsaciens ne semble pas enclins à convaincre leur groupe pour concrétiser cette proposition de loi montre la nature réelle de leurs intentions.
Dans une démocratie parlementaire, ce sont les représentants du peuple - les députés - qui font la loi et non le gouvernement. On pourra objecter que dans le système institutionnel français, la marge de manœuvre des députés est réduite à la portion congrue et que la séparation des pouvoirs est largement bafouée. Mais cette marge existe réellement et les députés macronistes n’en font pas usage, montrant ainsi de qui ils s’estiment réellement redevables : du président et non de leurs électeurs.
Les déclarations de M. Macron après sa visite à Sélestat le 19 avril dernier ont choqué en Alsace, non seulement par leur décalage avec les attentes de la population mais également par le silence assourdissant des députés de la majorité. Tout juste pouvait-on lire que certains s’étaient « entretenus » par la suite avec le président, entretien qui s’est avéré être un simple échange de SMS sibyllins, détail révélateur de la nature des relations entre ces députés et le président de la République.
La politique est un rapport de force, y compris au sein d’une majorité. Les récents développements autour des ligues sportives – pourtant prévues par la loi Alsace votée il y a 3 ans maintenant - démontre que sans une pression de tous les instants, le dossier alsacien n’avancera pas. Force est de constater aujourd’hui l’attentisme des députés macronistes alsaciens.
A l’issue d’une séquence sur les retraites où le parlement a été singulièrement malmené, il est de la responsabilité de ces députés de prendre la pleine mesure de leur mission de représentant du peuple et de leurs engagements électoraux.
Jean-Georges Trouillet
Président
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