Plaques de rue à Colmar : oui à l’allemand standard et dialectal.
Plusieurs mois après la pose de plaques de rue bilingues à Colmar écrites en allemand standard (Hochdeutsch), une polémique est subitement apparue à la faveur de l’écho dont certains détracteurs de cette initiative ont pu bénéficier.
« Nous soutenons entièrement l’initiative de la ville de Colmar, de son conseiller municipal Tristan Denéchaud et de Richard Schalck (Unser Land), Délégué à la promotion de la langue et de la culture régionale. La légitimité historique du Hochdeutsch en Alsace ne souffre d’aucune discussion. Le Hochdeutsch est langue d’Alsace depuis des siècles, c’est un fait incontestable. Elsasserditsch et Hochdeutsch sont deux facettes fondamentales et indissociables de notre culture alsacienne. Ceux qui opposent l’un et l’autre participent, consciemment ou non, à la destruction de notre culture » déclare Jean-Georges Trouillet, président d’Unser Land.
« Nous nous étonnons de voir Mme De Paepe donner son avis en tant que présidente de la Société d’histoire et d’archéologie de Colmar sur l’opportunité d’avoir ou non des plaques de rue bilingues en dehors du centre historique. Cela relève d’une question de politique linguistique sur laquelle cette association n’a pas à intervenir » rappelle le président du mouvement alsacien.
« La question que pose ces plaques des rues est celle de l’avenir que nous voulons donner à notre culture alsacienne. Enfermer la langue dans un musée, c’est organiser sa disparition. Nous sommes de ceux qui pensent que nous devons donner un avenir au Hochdeutsch et l’Elsasserditsch. L’allemand standard et dialectal doit reconquérir tous les pans de la vie quotidienne et de l’espace public. Nous devons transmettre à nos enfants non la haine ou l’ignorance, mais l’amour et la connaissance de cette langue qui est nôtre et que nous partageons avec nos voisins suisses et allemands » poursuit-il.
« Enfin, nous mettons également en garde ceux qui, comme Yves Hemedinger, seraient tentés de monter en épingle cette affaire à des fins politiciennes. Lorsque l’on se dit attaché à l’Alsace, on se doit de défendre le Hochdeutsch. Nous n’oublions pas que, lorsqu’il était adjoint de Gilbert Meyer, M. Hemedinger avait fait débaptiser l’« Unter Traenkweg » en « rue Montaigne ». Nous devons rester vigilants face ces attaques plus ou moins hypocrites contre notre culture. La germanophobie tend enfin à disparaitre mais elle bouge encore. » conclut Jean-Georges Trouillet.
Jean-Georges Trouillet / Président
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