Référendum: épilogue d’une tragédie alsacienne
„Wer sich zum Wurm macht, soll nicht klagen, wenn er getreten wird“. (Kant)
Quelques vérités mathématiques…
Ce dimanche 7 avril, c’est bien le oui qui l’a emporté, avec un score global de 58% à l’échelle de l’Alsace. Le « oui » l’emporte dans 65% des communes alsaciennes et dans 96% des communes de Basse-Alsace. Il atteint des scores dépassant les 80% dans certaines communes du Kochersberg. Les Alsaciens qui ont voté, ont, en majorité, affirmé leur adhésion au projet de fusion des collectivités.
Oui, mais… les conditions fixées par loi étaient drastiques : le « oui » devait l’emporter dans les deux départements, en réunissant plus de 25% des inscrits, ce qui supposait une forte mobilisation. Etonnantes règles… Si elles avaient été appliquées aux autres scrutins, combien d’élections auraient été validées ?
Les dégâts du jacobinisme et de la francisation
Les Alsaciens se plaignent d’être victimes de l’histoire et d’avoir subi malgré-eux nombre de bouleversements et de drames. Il est vrai que l’on ne leur a jamais donné la possibilité de choisir leurs institutions. Le référendum sur la fusion était à ce point de vue une première et un événement historique. Comment les électeurs allaient-ils réagir face à cette opportunité ?
Avec la faible participation et le poids du « non » dans une partie de la région, les Alsaciens ont enterré le projet de fusion. De fait, ils se sont tiré une balle dans le pied (ou dans la tête ?). L’instant est tragique mais on peut leur reconnaître des circonstances atténuantes. Effacer deux siècles de jacobinisme en deux mois de campagne était une gageure. Les partisans du projet, dans leur enthousiasme, l’ont sans doute oublié.
Les départements ont été créés en 1790 afin de faire disparaître les grandes régions historiques et d’asseoir le centralisme parisien. Leur taille se base sur la distance parcourue par un cheval en une journée… Mais à grand renfort de publications coûteuses et de vins d’honneur, les instances départementales ont réussi à créer dans l’esprit d’une partie de la population une pseudo-identité départementale.
FusionCette frontière artificielle finit par générer des incompréhensions réelles. Les « Bas-rhinois » qui s’installent en Haute-Alsace sont parfois surpris de découvrir l’animosité que leurs vouent certains « Haut-Rhinois ». Et pourtant, rien ne les sépare ces Alsaciens, sinon le numéro des plaques d’immatriculation. Lentement mais sûrement, le système départemental sème la division entre frères alsaciens. A qui profite le crime ?
Ce n’est malheureusement pas la seule conséquence du système jacobin, qui remet le pouvoir entre les mains d’un Etat monolithique, omniscient et tout-puissant (1). Tout circule du haut vers le bas, sauf les impôts. Dans le système jacobin, l’Etat pense pour le citoyen, agit pour lui et le protège, le plaçant ainsi en situation de dépendance morale et matérielle.
Cet Etat ne supporte guère les contre-pouvoirs. Ses institutions, relativement cadenassées, ne laisse que des miettes aux minorités. Prime majoritaire aux élections municipales et régionales, absence quasi-totale de proportionnelle, scrutins uninominaux à deux tours… En France, le pouvoir ne se partage pas et nul besoin de chercher le consensus pour gouverner. En France, le citoyen critique mais ne propose jamais, à quoi bon le faire puisque le système décourage la coopération, la réflexion et l’initiative. Une déresponsabilisation généralisée et un individualisme forcené en sont la conséquence.
Rien d’étonnant donc que le citoyen se trouve désemparé face à l’exercice de démocratie directe que représente le référendum. Faute de maturité et de culture démocratique, les référendums se transforment le plus souvent en défouloir où chacun laisse libre cours à ses pulsions négatives : peur, haine, jalousie (2).
Lorsqu’elles traitent de sujets institutionnels, ces consultations populaires se heurtent en général au désintérêt de la population. Ainsi, un argument revient souvent chez les abstentionnistes: « il y a des sujets plus importants que la fusion, comme la pauvreté ou le pouvoir d’achat ». Peut-être attendaient-ils un référendum « pour ou contre la crise économique ? » ou « pour ou contre la pauvreté dans le monde ? ». La question des institutions et de l’identité régionale serait-elle futile ? Tragique méprise : elle joue un rôle évident dans la situation économique alsacienne actuelle. Comment expliquer autrement que dans l’aire alémanique, à situation géographique comparable, le chômage s’élève à 3.9% en Baden-Württemberg et 3.1% en Suisse, quand notre Alsace affiche désormais près 9% de chômage ?
L’économie rhénane se caractérise par l’importance du tissu des PME familiales (stables, innovantes, flexibles), la paix sociale, le capitalisme responsable (dit « rhénan ») et l’importance de la main d’œuvre qualifiée. Tous ces atouts faisaient encore la richesse de l’Alsace il y a quelques années. Entre temps, la France nous a importé les grands groupes nationaux (Veolia, Bouygues, …), les conflits sociaux et la dévalorisation des métiers manuels. En nous imposant le monolinguisme, elle nous coupe de nos racines et nous empêche désormais d’aller trouver du travail chez nos voisins.
Créer une région forte pour mettre en valeur son identité et ses atouts économiques, voilà quels étaient les enjeux du référendum, si l’on voulait bien prendre la peine de voir un peu plus loin que le bout de son nez ou de sa carte bleue. Rares sont les opportunités de réformer le système, le référendum du 7 avril en était une.
Enfin, les effets du centralisme se font sentir jusque dans l’information des citoyens. Celui qui ne lit pas la presse régionale et ne regarde pas la télévision régionale – même si on peut discuter de la qualité de l’information délivrée par ces médias – se trouve complètement déconnecté des enjeux politiques régionaux. Les médias nationaux ont à peine évoqué le projet de fusion, sujet visiblement bien moins important que les faits divers ou les tribulations du PSG. Combien d’électeurs ont-ils découvert au dernier moment qu’un référendum était organisé ?
Une méthode risquée face à un enjeu immense
Il faut reconnaître à Philippe Richert l’immense mérite d’avoir porté à bout de bras le projet et d’avoir rendu possible le référendum. En cela, il a réussi à concrétiser une idée vieille de trente ans que ces prédécesseurs à la tête de la région ont plus ou moins soutenu. En devenant ministre des collectivités locales, il a « infiltré » l’administration centrale afin d’en maîtriser les rouages. En abandonnant son poste de sénateur, il a donné les gages de son engagement total pour l’Alsace.
Le processus qui a conduit à l’élaboration du projet de fusion a été long, ardu et parfois contestable sur bien des aspects. Unser Land s’est attaché à l’esprit de la réforme, quitte à fermer les yeux sur la forme. Aussi, nous avons choisi de soutenir le projet, tant que le contenu correspondait à nos aspirations. Nous n’avons pas hésité à réagir lorsque les manipulations politiciennes menaçaient de le faire capoter. Toutefois, face à l’échec du référendum, on ne peut faire l’économie d’un examen critique du processus.
Vu de l’extérieur, le projet de fusion a été élaboré dans une certaine opacité et dans un évident déficit démocratique. L’UMP a cru pouvoir le mener à bien « à l’ancienne », sur un coin de table, dans les bureaux feutrés des conseillers généraux et régionaux.
Après des mois de marchandages avec MM. Ries, Buttner et Meyer, un pseudo-consensus a finalement été trouvé. Pour obtenir l’aval de M. Buttner, le projet a été considérablement complexifié, mettant en péril sa lisibilité. Avec l’aval des deux conseils généraux et du conseil régional, l’obstacle principal était – pensait-on – franchi, ce que semblaient confirmer des sondages très positifs. On a donc présenté un projet « tout cuit » aux citoyens. Cette erreur est imputable en grande partie aux dispositions de la loi, mais également à Philippe Richert et à la presse régionale.
Face au bouleversement que représente la fusion, il aurait en effet été souhaitable d’organiser une assemblée constituante digne de ce nom. En ordonnant la dissolution simultanée des deux conseils généraux et du conseil régional puis en organisant de nouvelles élections pour désigner les élus qui auront la charge d’élaborer le projet, il aurait été possible d’associer suffisamment tôt la population et d’identifier ses attentes et ses craintes. Certes, cela aurait eu un coût, mais d’un point de vue démocratique, le processus aurait été irréprochable.
A défaut d’une constituante, le débat aurait au moins dû avoir lieu en 2011, lors du renouvellement d’une partie des conseillers généraux. A ce moment, le projet de fusion était déjà sur les rails. La presse régionale a décidé d’ignorer cet enjeu pourtant évident, malgré l’insistance des candidats Unser Land, lesquels n’ont cessé de remettre le sujet sur la table. La presse régionale porte ici une lourde responsabilité sur le manque d’information de la population. En définitive, les conseillers généraux qui ont eu la charge d’élaborer le projet de fusion et de statuer sur l’avenir de notre Heimet, auront été élus sur des enjeux de construction de ronds-points et autres sujet ultra locaux.
On pourrait également revenir sur les modalités d’organisation de la campagne officielle. Par des dispositions iniques, Unser Land – mais également d’autres partis – ont été exclus de la campagne officielle, bien qu’ils représentent un courant de pensée ancré de longue date dans la population alsacienne. A l’opposé, des groupuscules comme le Front de Gauche ou Debout la République, certes influents à Paris mais inexistants en Alsace, ont eu voix au chapitre. Quant aux socialistes, ils ont bénéficié de deux panneaux, un pour le « oui », l’autre pour le « non » !
Enfin, la campagne aura été décevante, le vrai débat entre jacobins et décentralisateurs n’a pas eu lieu. Les premiers cachant leurs desseins inavoués derrière des arguments de façade, les seconds présentant la fusion comme une mesure technique de rationalisation. Ce qui devait être un match Paris – Alsace, s’est finalement transformé en un match Haut-Rhin – Bas-Rhin. Tragique méprise !
Anciens et nouveaux clivages
affiche_oui
La campagne pour le référendum aura eu au moins ce mérite : rendre plus visible la ligne de front qui sépare jacobins et décentralisateurs alsaciens.
Souvent, les débats politiques sont brouillés par les logiques partisanes. Au nom de la « discipline de groupe », les élus des partis nationaux se rangent – parfois à contrecœur – derrière l’avis de leur direction parisienne. Mais cette fois-ci, la donne était différente : le référendum sur la collectivité unique alsacienne étant (a priori !) sans portée hexagonale, les élus ont pu se positionner en fonction de leurs convictions politiques.
Outre Unser Land, le camp du oui regroupait tout d’abord le courant centriste de l’UMP, une partie des socialistes haut-rhinois et enfin Europe Ecologie. Le parti écologiste a eu le mérite d’afficher une position claire et constante en faveur de la fusion. Il est vrai que le millefeuille administratif actuel constitue un obstacle important à la mise en place de politiques environnementales cohérentes et efficaces.
Derrière la bannière du « non » se rangeait tout ce que l’Alsace politique compte de partisans d’une France monolithique, jacobine et nationaliste. Chantres de la centralisation parisienne et adversaires des langues régionales, ces militants se recrutent principalement à l’extrême-droite, à l’extrême-gauche ainsi que parmi les nationaux-républicains.
A droite, on trouvait tout d’abord le groupuscule « Debout la République » et leurs cousins du Front National. Initialement, Patrick Binder était favorable au projet jusqu’à ce que Marine Le Pen ne déboule de Paris et décide de remettre les Alsaciens au pas. Binder retourna sa veste et se rallia au « Non ». L’affiche de campagne choisie par le FN décroche la palme du ridicule : dans un graphisme kitsch très années 1930, un infâme capitaliste germano-bruxellois arrache une pauvre Alsacienne des mains de Marianne, le tout sur-titré « Je veux l’Alsace française »…Le FN veut surtout en finir l’Alsace, comme le démontre son programme politique qui prévoit de supprimer les régions et de conserver les départements ! Une fois le costume folklorique enlevé, le FN se montre tout nu, comme il est : un parti parisien et jacobin, sans aucune considération pour l’Alsace.
A gauche, certains socialistes bas-rhinois (Nisand, Dreyfus, Elkouby, Oehler…) affirmaient clairement leur opposition au projet, aussi bien par alsacophobie que par posture politicienne. Le Front de Gauche, lui aussi, était vent debout contre le projet de fusion. Son affiche électorale officielle parlait de lutte contre « l’austérité ». Il ne faut pas chercher de sens à cette affirmation sans fondement, car les réelles motivations du Front de Gauche sont ailleurs… sur d’autres affiches. Celles-ci sont beaucoup plus claires : « oui à la République une et indivisible ». Bref, le traditionnel credo jacobin. Que le Front de Gauche figurâ parmi les partisans du « non » n’a rien d’étonnant. Jean-Luc Mélenchon, son leader, n’avait-il pas récemment proclamé « Robespierre, c’est moi », s’identifiant ainsi au fanatique sanguinaire qui a fait trancher la tête de milliers d’êtres humains et régner la Terreur au nom de cette « république une et indivisible » érigée en religion sectaire ?
Ce triste personnage nous gratifia de l’un de ces discours pyromanes dont il est coutumier : « Je ne m’adresse pas à vous comme à des Alsaciens, mais d’abord comme à des Français, aux citoyens d’une République une et indivisible ! C’est un scandale inouï qu’une chose aussi provocante [le référendum] soit proposée ici, en Alsace, terre pour laquelle sont morts des millions de Français ! » Quelle indécence de tenir de tels propos, lorsque l’on sait que c’est précisément l’idéologie haineuse qu’il défend qui a envoyé des millions d’êtres humains à la mort et qui a jeté l’Alsace au cœur de trois guerres..
En arrière-plan, d’autres groupuscules de gauche ont fait campagne pour le « non ». Ainsi, le Mouvement Politique d’Émancipation Populaire a constitué des « brigades populaires républicaines » (sic) chargées de mener la bataille de l’Est (sic) (3). Derrière ces intitulés belliqueux se cachent quelques illuminés venus de l’Intérieur faire campagne en Alsace contre la création d’une collectivité locale unique. Et dire qu’il ne s’agissait que de fusionner deux entités. S’il avait été question d’autonomie, nous aurait-on envoyé les chars ?
FFI FN FG
Enfin, toujours dans la même veine, le Parti Ouvrier Indépendant (POI), sorte de bougli-boulga anarcho-republicano-trotzkyste, a également fait campagne pour le « non ». Il y a trois mois, ce parti écrivait à Mme Lebranchu, ministre des Collectivités Territoriales » pour lui demander instamment d’interdire la tenue du référendum (!) et donc empêcher les Alsaciens de s’exprimer démocratiquement…(4)
Tous ces jacobins fanatiques ont jubilé en découvrant le résultat du référendum. Si les Alsaciens avaient compris les enjeux du scrutin, leur auraient-ils fait ce cadeau ? En cette terre farouchement attachée à la décentralisation et à son particularisme, on peut légitimement en douter.
Torpillé par des nains politiques
Deux siècles de jacobinisme n’ont pas laissé des traces qu’au sein de la population. L’échec du projet est à mettre en grande partie sur le compte d’une classe politique de Bandalajäger, toujours prêts à serrer des mains et couper des rubans lors des inaugurations, mais incapable d’élever leur réflexion au-delà de leur petit intérêt personnel. Quelle misère intellectuelle et quelle mesquinerie de voir MM. Ries, Buttner et Meyer se battre comme des chiffonniers pour défendre leur pré carré, sous l’œil consterné des Alsaciens qui n’avaient pas besoin de ce spectacle affligeant en ces temps de défiance vis-à-vis des décideurs politiques. (voir ci-après l’analyse d’Alain Duhamel)
Les contrevérités n’ont pas manqué durant cette campagne. Certains ont lancé des rumeurs délirantes de licenciements et de mutations massives de fonctionnaires entre les différentes agglomérations alsaciennes. Il suffit de lire la prose du syndicat force ouvrière (5) pour s’en rendre compte.
FO POI
(cliquer sur les images pour lire les documents)
D’autre ont semé la discorde entre Alsaciens et brandi comme argument le fameux « centralisme strasbourgeois ». Mais quel centralisme ? Aujourd’hui la quasi-totalité du pouvoir et des moyens sont à Paris ! C’est le seul et unique centralisme dont souffre l’Alsace.
Und jetzt ?
L’histoire jugera durement ce rendez-vous manqué du peuple alsacien avec son destin. Mais d’ores et déjà le réveil est difficile.
Suite à l’échec du référendum, Mme Lebranchu, la Ministre des collectivités territoriales, a annoncé que « l’heure n’était plus aux fusions ». Le millefeuille administratif – si coûteux et inefficace – va donc perdurer. Mais il y a pire : la ministre va mettre en place un échelon supplémentaire, les métropoles. Strasbourg va devenir une « Eurométropole » et sera dotée de compétences spéciales, qui étaient jusqu’ici exercée par le département du Bas-Rhin. Faute de fusion et de simplification administrative, aucune collectivité alsacienne ne pourra contrebalancer l’influence strasbourgeoise. Le résultat du référendum n’a résolu aucun problème, pire : il en a créé un nouveau. Ainsi, le « centralisme strasbourgeois » tant agité par les partisans du « non » est, de leur faute, en passe de devenir une réalité.
Les répercussions du référendum dépassent également le cadre alsacien. Le projet avait suscité une vague d’espoir en Savoie, Bretagne, Corse, Pays-Basque et chez tous les partisans de la décentralisation (voir nos articles). La déception et l’incompréhension se lisent partout.
Pour autant, nous n’aurons pas l’occasion de nous apitoyer trop longtemps sur notre sort. Quelques heures après le scrutin, certains – comme le sociologue P. Breton – déclaraient que le résultat vote signifiait la « marque la fin des revendications de l’identité alsacienne et que c est la fin du mythe d une Alsace unie » et commençaient à nous enterrer vivants.
Croire que nous baisserons les bras et que nous les laisserons faire, c’est se tromper lourdement. Car le peuple alsacien est bien vivant, comme en témoignent 255.000 voix pour le « oui », les scores énormes dans les campagnes alsaciennes, les nombreux encouragements et soutiens que nous avons reçus durant cette campagne. Nous n’oublierons pas les klaxons, les poings levés, et ceux qui, spontanément, entonnaient « S’Elsass, unser Ländel » en voyant flotter le Rot un Wiss.
Il n’y a pas de Haut-Rhinois, ni de Bas-Rhinois : il n’y a qu’un peuple alsacien. Ensemble, nous renverserons ce mur administratif érigés par l’Etat jacobin pour nous diviser et nous asservir. Nous redonnerons à notre peuple sa fierté, son identité, sa culture et sa liberté.
S’Elsass, unser Land !
J.-G. Trouillet
(1) En ce sens, il y a une continuité évidente entre la monarchie absolue des Rois de France et la République française, la « République » érigée en religion remplaçant les souverains de droit divin.
(2) Que la comparaison avec la démocratie fédérale de nos voisins suisses est cruelle. Là-bas, le peuple se prononce régulièrement par référendum, avec une maturité remarquable.
(3) voir ici une intéressante analyse de la campagne, vue d’Outre-Rhin.
(4) Petit rappel de vocabulaire : il ne faut pas confondre « démocratie » et « république ». La République, c’est la res publicae (la chose publique), ce que l’on pourrait traduire par la « raison d’Etat ». Sous-entendu : l’Etat gouverne le peuple en fonction de ce qu’il estime être bon pour lui. La notion est évidemment subjective… La démocratie, c’est dēmokratía, la pouvoir au peuple, le peuple qui décide. En conséquence, toute république n’est pas forcément une démocratie…
(5) Ce syndicat est réputé être un vivier franc-maçon. Rien d’étonnant de le voir prendre parti contre le projet de création d’une collectivité unique, ni de lire sa prise de position remettant en cause l’enseignement de l’allemand.
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