Un Nobel alsacien méconnu…
L’Alsace est une très riche terre pour les lauréats du Prix Nobel :
Les prix Nobel en Alsace
Sous le Reichsland, cinq savants qui ont étudié ou enseigné à l’université de Strasbourg ont obtenu le prix Nobel:
Conrad Röntgen (1845-1923), prix de physique en 1901 (rayons X); En 1895, Conrad Röntgen réalise la première radiographie humaine au monde.
Adolf von Bayer (1835-1917), prix de chimie en 1905 (synthèse de l’indigo);
Paul Ehrlich (1854-1915), prix de médecine en 1908 (colorations vitales);
Karl Ferdinand Braun (1850-1918) prix de physique avec l’Italien Guglielmo Marconi (télégraphie sans fil);
Alfred Werner (1866-1919), prix de chimie en 1913 (chimie structurale minérale):
Alphonse Laveran, prix de médecine en 1907 pour ses travaux sur le paludisme, est un ancien interne titulaire des hôpitaux de Strasbourg et un médecin militaire français, qui a quitté l’Alsace après 1870 et qui est devenu professeur à Paris.
L’Alsace a obtenu quatre prix Nobel supplémentaires après 1950 :
Albert Schweitzer, prix de la paix en 1952;
Alfred Kastler, prix de physique en 1966;
Jean-Marie Lehn, prix de chimie en 1987.
Jules Hoffmann, prix de médecine en 2011
Et voici ci-dessous le dernier, Martin Karplus qui travaille à l’université de Strasbourg, même s’il est austro-américain.
Ainsi que le très méconnu mulhousien : Alfred Werner, …il n’est pas assez tricolore ?
Une bonne bouille de ‘paysan’ alsacien ! A le regarder, on a l’impression de l’entendre causer Elsässerditsch…
in « L’Alsace »
Précision Alfred Werner, le premier prix Nobel alsacien, était un Mulhousien
le 10/10/2013 à 18:18Vu 73 fois
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Alfred Werner. DR
Albert Schweitzer n’était pas le premier Alsacien à obtenir un prix Nobel ,en 1952, comme nous l’avons indiqué dans la page consacrée à Martin Karplus, le professeur à l’Université de Strasbourg, co-lauréat du prix Nobel de chimie 2013. Jean Michel Chezeau ,ancien directeur de l’école nationale supérieure de chimie de Mulhouse, nous rappelle que le premier Alsacien ayant reçu le prix Nobel se nomme Alfred Werner. Né à Mulhouse le 12 décembre 1866, ce très brillant chimiste, qui a émigré en Suisse, a reçu le Nobel de chimie le 10 décembre 1913 pour ses travaux sur la chimie inorganique. Le centenaire de cette récompense devrait être l’occasion pour l’Ecole de chimie et la Ville de Mulhouse de sortir de l’oubli le seul Mulhousien ayant obtenu un prix Nobel et où une petite rue du campus universitaire porte son nom.
[…ah, s’il avait été un va-t-en-guerre tricolore ou un criminel de guerre (Turenne, Poincaré, Bigeard, Kleber, etc), il aurait droit à un monument à sa ‘gloire’ et à toute une avenue pour lui tout seul…]
PRIX NOBEL Martin Karplus, professeur à l’Université de Strasbourg, récompensé
le 10/10/2013 à 05:00Geneviève Daune-AnglardVu 963 fois
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Le chimiste Martin Karplus est professeur conventionné à l’Université de Strasbourg depuis 1995. DRLe chimiste Martin Karplus est professeur conventionné à l’Université de Strasbourg depuis 1995. DR
Martin Karplus, 83 ans, est co-lauréat du prix Nobel de chimie avec Michael Levitt et Arieh Warshel. Ce chimiste qui partage son temps entre le Massachussets et l’Université de Strasbourg a été récompensé pour ses travaux sur la modélisation dynamique de structures biologiques.
Martin Karplus, 83 ans, est né à Vienne. Avec ses parents et son frère, il a émigré aux États-Unis en 1938 au moment de l’Anschluss. Naturalisé américain en 1945, il a aussi gardé la nationalité autrichienne. Il a obtenu son doctorat au California Institute of Technology (Caltech) en 1953 avec Linus Pauling, un an avant que ce dernier ne soit couronné par le prix Nobel de chimie.
Première simulation en 1977
Martin Karplus est, depuis 1995, professeur conventionné à l’Université de Strasbourg et professeur de chimie à Harvard. Avec son épouse, il partage son temps entre le Massachusetts et Strasbourg, où il dirige le laboratoire de chimie biophysique à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Isis).
Il a développé ce qu’on appelle « l’équation Karplus », utilisée notamment dans la résonance magnétique nucléaire (RMN), un phénomène servant en chimie, physique des matériaux et surtout en imagerie médicale.
Avec Andrew McCammon et Bruce Gelin, il a publié en 1977 la première simulation en dynamique moléculaire d’une protéine à fonction biologique en utilisant la physique quantique.
Ce sont les travaux de simulation de Martin Karplus, mais aussi de ses colauréats, Michael Levitt et Arieh Warsheel, qui ont été récompensés hier par le prix Nobel de chimie, comme l’explique Marco Cecchini, un de ses anciens post-doctorants de 2005 à 2009 et qui dirige aujourd’hui le laboratoire junior Ingénierie des fonctions moléculaires. « Martin Karplus a utilisé la modélisation pour décrire la dynamique de structure biologique, à partir de l’interaction des atomes entre eux, mais aussi avec leur environnement », explique le chimiste.
Exemple de ce type de simulations : les canaux ioniques, très important en neurologie. Ces canaux sont formés par des protéines situées dans les membranes des cellules nerveuses. Lorsqu’un neurotransmetteur se fixe sur ces protéines, celles-ci sont capables d’ouvrir ou de fermer un canal à travers la membrane qui va laisser, ou non, passer des ions, modulant ainsi l’influx nerveux. « La modélisation va permettre de comprendre le couplage entre la liaison du neurotransmetteur avec la protéine et l’ouverture du canal. »
Des protéines qui bougent beaucoup
Quand, en 1977, Martin Karplus réussit sa première simulation, « cela a été une grosse découverte , relève Marco Cecchini. On s’est alors rendu compte que les protéines n’étaient pas rigides, mais avaient au contraire une grande flexibilité et qu’elles répondaient plus à la physique des fluides qu’à celle des solides. »
S’il y a quarante ans, la puissance des ordinateurs ne permettait pas de modéliser les mouvements d’une petite protéine sur une durée supérieure à quelques picosecondes (milliardièmes de millisecondes), « cela a néanmoins été suffisant pour montrer que les protéines bougeaient beaucoup et que ces changements dans la structure des molécules expliquaient leurs fonctions biologiques ». Les expériences ont ensuire démontré les prédictions faites à partir des simulations.
« Cela fait vingt ans qu’on considérait que Martin Karplus était nobélisable , souligne son ancien post-doctorant. Et ces dix dernières années, avec la multiplication de la puissance de calcul des ordinateurs, la vision de la modélisation a changé. Alors qu’on considérait jusqu’à présent qu’elle était souvent modèle dépendant, elle est maintenant reconnue comme largement généralisable. Ceci explique sans doute la reconnaissance cette année des travaux de Martin Karplus. »
CONSULTER Son site Internet : http://www.mkarplusphotographer.com/mbr_statement.php
le 10/10/2013 à 05:00Geneviève Daune-AnglardVu 963 fois
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