Langues minoritaires : à l’Unesco, on dénonce la “discrimination française”
Hier, les représentants de Seaska, fédération qui regroupe les ikastola, se sont rendus à Paris dans le cadre de la 37e session de la Conférence générale de l’Unesco, qui se tient du 5 au 20 novembre. Paxkal Indo, président de Seaska et d’Eskolim (fédération des associations immersives Diwan, Calandreta, Bressola, ABCM et Seaska), a conduit la délégation du Réseau Européen pour l’Egalité des Langues (ELEN), invitée à s’exprimer en tant qu’organisation non gouvernementale (ONG).
Aux alentours de 16 heures, il a pris la parole pendant trois minutes, lors de la session juridique de l’Unesco qui traitait de la “convention et la recommandation de 1960 concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement”.
Devant les représentants du monde entier, P. Indo a rappelé que la France ne “respectait pas” ses engagements en ce qui concerne la lutte contre la discrimination dans le cadre de l’enseignement des langues minoritaires. Le porte-parole du réseau européen a critiqué la position de l’Etat français “qui signe de nombreuses chartes en faveur des langues minoritaires mais qui ne les applique pas”.
Le représentant italien de l’Unesco lui a répondu qu’un recours devant l’Unesco était possible face à ce type de situation, et P. Indo, qui ne s’exprimait pas qu’au nom de Seaska, a indiqué que la possibilité d’un recours devrait être étudiée.
Outre cette courte intervention, la Conférence générale a également été l’occasion d’entrer en relation avec les techniciens spécialisés dans ce type de recours, ou encore de se rendre au bureau qui traite les besoins des ONG.
Seaska, à travers le réseau ELEN, souhaite mener “un vrai travail de lobby” à l’Unesco, pour prendre part aux décisions durant les deux prochaines années.
En effet, la conférence générale, organisée tous les deux ans, détermine la ligne de conduite de l’Unesco pendant les deux prochaines années, tout en adoptant le budget et le programme de l’organisation. Elle réunit l’ensemble des états membres de l’organisation et des membres associés. Des états non-membres, des organisations intergouvernementales et non gouvernementales et des fondations sont aussi invités à participer en tant qu’observateurs.
Invité en tant que membre d’ELEN, Paxkal Indo a rappelé que le combat de Seaska “n’était pas une lutte de courte durée” et qu’ils “avaient du temps” pour mener à bien leurs projets.
Outre la multiplication de silhouettes de cadavres dessinées sur le sol pour dénoncer la mise à mort des ikastola, Seaska sera également présente le 30 novembre prochain à Mauléon lors de la manifestation en faveur de la reconnaissance institutionnelle du Pays Basque. “La manifestation de Batera, c’est aussi la manifestation de Seaska” a exprimé le président de la fédération de ikastola, qui organisera une manifestation de son côté le 28 décembre à Bayonne.
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