Fusion « Grand Est » : les arroseurs arrosés
Les parlementaires socialistes, lors de leur réunion de groupe, ont décidé ce mercredi de modifier à nouveau la carte des régions, et de créer un ensemble « Grand Est » regroupant la Lorraine, la Champagne-Ardenne et l’Alsace.
Après le « gribouillis » de coin de table élyséens, c’est au puzzle que jouent désormais les députés socialistes, avec un mépris affiché pour les « provinciaux », ces curieux bipèdes qui peuplent les contrées de l’outre-périphérique. Décidemment, ces gens vivent dans un autre monde.
Ironie du sort, lors de leur réunion de groupe de parlementaires, les socialistes « alsaciens » ont été mis en minorité par leurs compères du « Grand Est ». Ils ont pu goûter au sort peu enviable qu’ils comptaient réserver aux Alsaciens en cas de fusion avec la Lorraine : celui d’éternels minoritaires, condamnés au silence.
Le président Richert ainsi que certains élus socialistes avaient accepté le principe d’une disparition de l’Alsace et clamé haut et fort que cette fusion préserverait la spécificité alsacienne. Ils en sont maintenant pour leurs frais. Avec l’apport de la Champagne-Ardenne, le centre de la région se trouverait en Lorraine. Strasbourg peut ainsi mettre un croix sur son statut de capitale « régionale ». Ainsi l’arroseur finit arrosé. En transigeant avec l’intégrité territoriale alsacienne, Richert et les socialistes avaient ouvert la boîte de Pandore.
Le gouvernement n’a aucune intention de respecter les droits du peuple alsacien. En effet monsieur Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, a déclaré le 8 juillet devant la Commission des Lois de l’Assemblée Nationale que « notre but n’est pas de créer des régions identitaires, comme […] la Catalogne ou la Bavière ». Tout est dit. Les Alsaciens n’ont rien à attendre d’un tel projet, qui méconnaît dans sa nature le concept d’identité régionale.
La seule issue possible garantissant l’avenir des Alsaciens passe par la création du conseil unique d’Alsace, approuvé l’an passé par 57% des Alsaciens et bloqué par les seules manœuvres politiques parisiennes, la suppression des départements, qui sont depuis 1790 les vrais artifices de la politique territoriale française et l’attribution du statut de métropole pour Strasbourg. Ces mesures sont aujourd’hui les seules à même d’offrir aux Alsaciens des garanties solides quant à leur avenir politique, culturel, économique et linguistique.
Jean-Georges Trouillet
Pierre Peresson
COMMUNIQUE DE PRESSE : Démission de Jean Rottner : Noël avant l'heure ?
Démission de Jean Rottner: Noël avant l’heure ?Nous prenons acte de la démission de Jean Rottner...
Lettre ouverte au rédacteur en chef adjoint du Républicain Lorrain
« Ne me quitte pas ma belle Alsace » avez-vous écrit dans un éditorial daté du 15 décembre...
La région GE, c'est l'obsession des LR & de Rottner pour exister encore
Les citoyens, les clubs sportifs, les collectivités, le monde économique (tous lassés des...
20 ans du PNC à Corte, nous les remercions pour leur invitation
20 ans du PNC à Corte, nous les remercions pour leur invitationEnsemble, nous menons la lutte...
COMMUNIQUE DE PRESSE : La politique de l’Eolienne
UNSER LAND prend acte, sans aucunement s’étonner, de ce que le Gouvernement ferme totalement la...
Ils se moquent de nous !
En 2014, le gouvernement français ne s’est pas embarrassé de consultations auprès des...