Interview de Sébastien GUNTHER, canton de Haguenau
Sébastien GUNTHER,
42 ans
Célibataire, sans enfants
Employé de la fonction publique territoriale, catégorie C
Pourquoi cette candidature ?
Je n’avais jamais envisagé d’avoir d’engagement politique, dans aucun parti. Même si le fait politique m’intéresse, et que je suis l’actualité de près, je dois avouer que l’évolution du monde politique m’a causé un dégoût pour ce mot. Carriérisme, coups bas, ambitions personnelles, mensonges, je comprends et partage la répulsion grandissante des peuples pour ce mot.
Lors des manifestations de l’an dernier contre la fusion des régions, j’ai pourtant été profondément interpellé. D’une nature idéaliste, généreuse et respectueuse de l’humain et de l’environnement, j’ai été profondément blessé par ce projet, qui nie à des cultures plus que millénaires le droit à exister sur un territoire défini, et met grandement en danger leur survie. Tout cela sans consulter les principaux concernés. J’ai été choqué par les attaques venant de nos élus, des médias, qui ont fait passer les manifestants pour des arriérés, des fachos, des extrémistes. J’ai pris conscience du danger pour la démocratie que représente le centralisme français, qui confond égalité et uniformisation, et construit son mythe national sur les décombres des cultures régionales qu’elle étouffe petit à petit, en les réduisant à de simples folklores, des terroirs, des décors creux. Le centralisme français tue les régions, tue l’Alsace, tue ce qui pourrait faire la richesse et le rayonnement de ce pays.
J’ai été de toutes les manifestations, pour défendre l’idée d’une Alsace ouverte, diverse, maîtresse de ses choix. Chez Unser Land, j’ai retrouvé ces valeurs auxquelles je peux adhérer, tout en conservant ma liberté de pensée. Valeurs d’ouverture aux autres, d’humanisme, de libertés, ancrées dans notre histoire communes mais résolument tournées vers l’avenir. Je n’y ai pas vu de « repli identitaire ». Bien au contraire, un souhait de revivifier une langue qui nous ouvre de nombreuses portes, une culture qui ne demande qu’à vivre, s’ouvrir, se réinventer.
Alors pourquoi un engagement politique ? Parce que c’est pour moi une évidence. L’Alsace, celle de mes voisins, de nos parents, grands-parents, mais aussi l’Alsace qu’ont appris à aimer tous ceux qui ont fait le choix de s’y installer, cette Alsace a besoin qu’on se lève pour elle aujourd’hui. Qu’on retrousse nos manches, qu’on mette de côté nos divergences de vue, nos egos. Pas pour un parti, pas pour une faction. Pour que l’Alsace vive.
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