Es war einmal le rectorat de Strasbourg
Le gouvernement parisien ne renonce jamais à ses projets. S’il lâche du lest, c’est pour mieux resserrer la vis par la suite. La question de la fusion des académies ou du maintien d’un rectorat à Strasbourg est un nouvel exemple de ce mode de gouvernance par la tromperie.
Sans avoir l’air d’y toucher — ohne es an die grosse Glocke zu hängen —, voilà que le rectorat de Nancy vient d’avaler celui de Strasbourg. Grâce au jeu administratif réglementé à coup de décrets et de circulaires, les universités d’Alsace vont devoir quémander leurs subsides auprès du rectorat outre-Vosges ! On imagine très facilement les difficultés à Strasbourg pour fonctionner de manière autonome, si le budget doit être bâti sur une perfusion venue de Nancy. Envolées donc les promesses faites en août 2018 pour du maintien d’une académie de plein droit à Strasbourg.
Pourtant, nombre de politiciens alsaciens proclament leur engagement en faveur du maintien du rectorat à Strasbourg, arguant principalement de son utilité dans le cadre de la dynamique transfrontalière et européenne.
On peut trouver cet argument cocasse, si l’on considère la responsabilité de ce rectorat par le passé dans la destruction programmée de notre langue auprès des jeunes, alors même que l’Elsasserditsch constitue un véritable passeport vers l’emploi dans le bassin rhénan.
Mais Unser Land, en tant que parti responsable, se veut constructif et non rancunier.
Par principe, l’avenir d’un enseignement qualitatif en Alsace doit être coordonné depuis une structure locale et autonome, en phase avec les enjeux locaux. L’urgence de cette autonomie est criante, surtout face à l’inflexibilité du gouvernement – stur wie e Pànzer – telle qu’elle se manifeste via les lois Blanquer, et le coup de grâce porté à l’enseignement et à la valorisation des langues régionales de France.
Pour contrecarrer ces processus toxiques pour l’Alsace, nous avons besoin de personnalités politiques conséquentes. Les Alsaciens sont fatigués des postures et gesticulations d’élus qui se rengorgent devant les caméras, alors même qu’ils savent que les décisions sont prises et qu’ils s’y soumettent par avance. Pour l’heure ce sont les députés corse et breton, François Alfonsi et Paul Molac, qui portent le combat pour le respect de nos langues régionales. Nous les rejoindrons samedi 30 novembre à Paris pour faire entendre et respecter la voix et les droits de l’Alsace. Soyons nombreux !
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