Interview de Malherbe Quentin, canton de Strasbourg 2
Je m’appelle Malherbe Quentin, j’ai 28 ans et je suis marié. Je vis à Koenigshoffen mais travaille à l’Espace européen de l’entreprise à Schiltigheim comme téléconseiller. J’ai fait par contre des études d’histoire.
Avez-vous déjà été élu(e) ?
Non mais il y a un début à tout…
Quels sont vos centres d’intérêts ? Etes-vous actifs dans une ou plusieurs associations locales ?
Je n’ai jamais vraiment raccroché l’Histoire, j’ai toujours un livre sur moi : Histoire de l’Afrique, du monde tchèque… J’aime aussi beaucoup découvrir d’autres langues, portes d’entrées vers d’autres mondes, cultures, visions du monde… Concernant le monde associatif je ne suis pour l’instant pas très impliqué bien qu’intéressé par l’AJFE (Alsace – Junge fers Elsassische).
Pourquoi vous présentez-vous à ces élections ?
Je suis né à Reims, j’ai grandi en Bourgogne avant de revenir dans la Marne. Je suis arrivé en Alsace depuis environ quatre ans et au départ cela devait être provisoire. Mais nous sommes tombés sous le charme de ce pays et avons décidés d’y rester, ma fille est née ici. Il est donc pour moi tout à fait inaceptable de rester les bras croisés pendant qu’un pouvoir lointain met à mal une culture que j’ai appris à aimer.
Pourquoi avoir choisi Unser Land ?
Il me semble être le seul véritable parti alsacien c’est-à-dire à la fois attaché à la défense de la langue et de la culture alsacienne, au principe noble d’autonomie mais aussi attaché à son ouverture, à l’humanisme rhénan.
Quel regard jetez vous sur les hommes politiques alsaciens ?
Nouveau venu j’ai eu l’occasion d’être très souvent déçu : l’un organise un référendum puis une manifestation avant de tout abandonner car il pourrait être tête de liste, un autre apparaît alors avec une pétition et un beau discours avant finalement de tourner lui aussi casaque. Très peu ont soutenu le peuple dans la rue défendant son droit à l’existence.
Que signifie l’Alsace pour vous ?
Voilà un très vaste concept. C’est d’abord une terre particulière, des paysages à préserver. Mais c’est aussi et surtout une communauté humaine au passé riche et qui possède une culture toute particulière : elle appartient au monde germanique mais fait preuve également d’une incroyable ouverture. Il y a des Alsaciens un peu partout dans le monde, bien plus que les autres français ils aiment voyager, n’ont pas peur du mariage mixte. Mais ils accueillent aussi : il existe une langue juive très influencée par l’alsacien et vice versa d’ailleurs, idem pour la langue des roms. L’imprimerie n’est pas née dans la région par hasard, ici l’ouverture et le savoir ont un sens particulier.
A quoi ressemblerait votre Alsace idéale ?
Pour moi l’Alsace idéale serait déjà une région en paix avec elle-même notamment avec son identité ce qui permettrait de reprendre la grande tradition d’ouverture et d’intégration qu’elle a toujours eu et que certains souhaiteraient voir enterrée. Pour cela l’autonomie serait un outil puissant permettant un développant du droit local en adéquation avec les besoins alsaciens ainsi que du Concordat qui, on l’a vu avec les bagarres dans le reste de la France à propos des crèches, nous offre en Alsace une certaine sérénité religieuse et sociétale.
Si vous êtes élus, quelle seront vos premières décisions ?
Là nous entrons dans un brouillard épais celui de la politique parisienne. Nous allons faire campagne et les citoyens voter pour un Conseil départemental dont personne ne connaît vraiment les compétences et les moyens. Ils seront certainement réduits aussi je compte surtout sur le sens politique du vote (un rejet de la réforme territoriale, volonté d’un autre avenir pour l’Alsace) et sur mon statut d’élu si je le suis. C’est-à-dire tout faire pour être un véritable intermédiaire, un porte-voix pour les citoyens.
Quel(s) projet(s) voulez-vous soutenir particulièrement dans votre canton ?
Comme conseillers départemental au sens stricte du terme l’action sera certainement avant tout sociale, sûrement ce qu’il restera de compétence pour ce poste. Maintenant je souhaite soutenir égelement tout ce qui permettra un mieux vivre ensemble à la fois culturellement mais aussi au niveau de l’urbanisme : le quartier gare par exemple a une très forte densité de population et très peu d’espaces verts ou de partage serein.
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