ORTHAL : écrire l’alsacien
Par Patrick Grimm
ORTHAL est un système graphique qui permet d’écrire les différents parlers alsaciens de façon esthétique, cohérente avec quelques marges de manœuvre, sans lourdeurs inutiles, à condition d’apprendre les règles essentielles et de les appliquer.
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Pour ceux qui veulent des informations supplémentaires : https://fr.wikipedia.org/wiki/Orthal
Je vous livre mon avis sur la graphie du système ORTHAL.
Questions préliminaires :
1. Doit-elle s’adresser à un public francophone qui n’a aucune notion de la langue allemande ?
Si la réponse est « oui », alors elle n’est pas adaptée.
2. Dans le cas contraire, la graphie « allemande » peut effectivement servir de modèle. Mais la plupart des « lecteurs » ayant des connaissances de l’allemand ne maîtrisent pas les règles de la phonétique. Ils n’ont pas appris à distinguer une voyelle brève d’une longue. Ils « savent que c’est comme ça ! »
Or, quand le lecteur « germanophone » passe de l’allemand à l’alsacien, il doit apprendre à déchiffrer un parler qui n’est pas forcément le sien. Et là il commence à se poser des questions. S’il maîtrise la phonétique et ses règles, kein Problem. Mais sans ces connaissances, il patauge…
Dès lors, il me paraît indispensable de revoir certains points du système ORTHAL. Ce système étant neuf, il faut prendre le risque d’innover en proposant des règles claires qui ne laissent aucune place aux exceptions ! Un défi certes, car il faudra avant tout balayer les scrupules de certains germanistes qui voient dans le système graphique de l’allemand un esthétisme auquel il ne faut pas toucher.
Lors de vos dernières discussions, vous évoquiez les cas épineux suivants :
a) Faut-il tripler les consonnes dans les mots composés du type « Roll – Laden » ?
Pour moi la réponse est évidente : oui. La nouvelle graphie de l’allemand (depuis 2000) le demande !
b) Faut-il doubler la consonne pour marquer une voyelle brève ?
Oui, et sans exception > donc unn, mìtt, uff, nìtt…. Mìr sìnn, Mìr hann, ar hàtt… hìtt (heute), sinni Fràui. Il faut rester cohérent ou alors ouvrir un catalogue d’exceptions !
c) Faut-il doubler la voyelle longue dès qu’elle est suivie de plusieurs consonnes ?
Oui, > Bààrt, Ààrsch, Pfaard (Pferd) ou nooch (nahe) en opposition à noch a Mol (noch ein Mal)
d) Faut-il utiliser les accents quand cela est nécessaire ?
Oui. À partir du moment où l’on s’autorise à utiliser l’accent grave (le lecteur allemand sera-t-il choqué ?) pour kè, drèi, nèi, alors pourquoi ne pas utiliser l’accent aigu dans des cas où la transcription orthalienne est étrange : Glìck (Glück), Bìchs (Büchse), schìtza (schützen). Donc : Gléck, Béchs, schétza…
Je suis conscient que l’accent aigu ne permettra pas davantage à un germanophone de reconnaître le mot, mais il facilite la lecture à monsieur Tout-le-Monde ! Il faut garder à l’esprit que l’effort demandé au déchiffrage est source de découragement…
PS :Pour ceux qui auraient des scrupules à écrire mìtt avec deux T, j’ai trouvé ceci :
Page 260 à 266 : Ein schöne history von einer Frawen mitt zweyen kindlin Cap.5 (Buch von Martin Montanus -1559 veröffentlicht)
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