Communiqué de presse - Loi Molac : les Jacobins contre-attaquent !
🇫🇷
Unser Land apprend avec déception mais sans surprise que le Conseil Constitutionnel a été saisi par un certain nombre de députés pour essayer de l’invalider, au moins en partie, en particulier pour ce qui concerne la partie concernant la facilitation de l’enseignement immersif.
Il faut pourtant le redire sans relâche : une langue ne s’apprend pas uniquement à la maison, elle ne peut pas survivre si elle ne bénéficie pas d’un enseignement scolaire immersif.
Toute autre politique linguistique, même menée avec sincérité, ne peut pas être qualifiée autrement que de politique-gadget. L’effondrement de la maîtrise de notre langue régionale en Alsace, sous sa forme dialectale parlée ou sous sa forme écrite, le démontre.
Tout le processus législatif initié par Paul Molac a été, rappelons-le, semé d’embuches, notamment lorsqu’un certain nombre de députés (y compris le député de Schiltigheim Bruno Studer) ont essayé de retirer la partie de la loi relative à l’enseignement immersif.
Pour les Jacobins de tous bords, le message est clair : bien que « les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France » (article 75-1 de la Constitution), elles n’ont droit d’exister qu’en tant que langues mortes, objets de musée ou gadgets.
Madame Klinkert, pressentie pour mener la liste LREM dans le Grand Est, n’a pas jugé bon il y a quelques semaines de réagir aux propos de son collègue au gouvernement M. Dupond-Moretti qui qualifiait les langues régionales de « baragouinages » en séance de l’Assemblée. Que pense-t-elle de la saisine du Conseil Constitutionnel par les parlementaires LREM qui soutiennent le gouvernement dont elle fait partie ?
Nous observons également dubitativement la réaction de certains députés alsaciens LR, qui s’offusquent de cette saisine du Conseil constitutionnel alors que certains n’avaient mis que peu d’entrain à soutenir ce projet de loi, notamment M. Reitzer qui n’était pas présent lors du vote.
Seules la pression populaire alsacienne et la percée électorale de Unser Land ont pu créer les conditions du rapport de force avec Paris, qui a amené à la mise en place de la Collectivité européenne d’Alsace.
Demain, seuls des élus Unser Land auront le courage de mettre en œuvre la politique nécessaire pour construire l’Alsace de demain : libérée du Grand Est, tournée à 360 degrés vers son espace culturel et économique naturel qu’est le bassin rhénan, et ayant renoué avec sa langue, qui est la clé de notre prospérité et le cœur de l’âme alsacienne.
Martin Meyer, tête de liste Unser Land aux élections régionales
🇩🇪🇮🇩 Molac-Gesetz: Die Jakobiner schlagen zurück!
Unser Land erfährt mit Enttäuschung, aber ohne Überraschung, dass der Verfassungsrat von einer Reihe von Abgeordneten angerufen wurde, um zu versuchen, dieses Gesetz zumindest teilweise für ungültig erklären zu lassen, insbesondere was die Erleichterung des immersiven Unterrichts betrifft.
Es muss aber immer wieder gesagt werden: Eine Sprache kann nicht nur zu Hause gelernt werden, und kann ohne immersiven Schulunterricht nicht überleben.
Jede andere Sprachpolitik, und sei sie noch so aufrichtig, kann nur als politische Vorgauklerei bezeichnet werden. Der Zusammenbruch der Kenntnisse in unserer Landessprache im Elsass – in der Mundart wie in Hochdeutsch – beweisen es.
Der gesamte von Paul Molac initiierte Gesetzgebungsprozess war – vergessen wir es nicht – mit Schwierigkeiten verbunden, insbesondere als einige Abgeordnete (darunter der Abgeordnete von Schiltigheim, Bruno Studer) versuchten, den Teil des Gesetzes streichen zu lassen, der sich auf den immersiven Unterricht bezieht.
Für die Jakobiner aller Couleur ist die Botschaft klar: Obwohl „die regionalen Sprachen zum Erbe Frankreichs gehören“ (Artikel 75-1 der Verfassung), haben sie kein Recht zu existieren, außer als tote Sprachen, Museumsobjekte oder Spielereien.
Frau Klinkert, die voraussichtlich die LREM-Liste in der Region Grand Est anführen wird, sah sich vor einigen Wochen nicht in der Lage, auf die Worte ihres Regierungskollegen Dupond-Moretti zu reagieren, der in der Nationalversammlung die Regionalsprachen als „Kauderwelsch“ bezeichnete. Was hält sie von der Anrufung des Verfassungsrates durch die LREM-Parlamentarier, die die Regierung unterstützen, der sie angehört?
Wir beobachten auch mit Skepsis die Reaktion einiger elsässischer LR-Abgeordneter, die an dieser Anrufung des Verfassungsrates Anstoß nehmen, während einige von ihnen diesen Gesetzentwurf mit wenig Begeisterung unterstützt hatten – darunter Herr Reitzer, der bei der Abstimmung nicht anwesend war.
Erst der Druck durch die elsässische Bevölkerung und die Wahlerfolge von Unser Land konnten die Voraussetzungen für das Machtverhältnis mit Paris schaffen, das zur Gründung der Europäischen Gebietskörperschaft Elsass führte.
Morgen werden allein Mandatare von Unser Land den Mut besitzen, die notwendige Politik umzusetzen, um das Elsass von morgen aufzubauen: frei vom Grand Est, in allen Richtungen zu seinem natürlichen Kultur- und Wirtschaftsraum, dem Rheingebiet, gewandt, und mit seiner angestammten Sprache wieder verbunden, die der Schlüssel zu unserem Wohlstand und das Herz der elsässischen Volksseele ist.
Martin Meyer, Spitzenkandidat der Liste von Unser Land bei den Regionalwahlen.
Photo : manifestation en 2015
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