La production agricole à l’heure de la mondialisation.
La manifestation d’envergure avec plus de 1000 tracteurs à Strasbourg illustre avec surenchère de puissance la voie sans issue dans laquelle l’agriculture européenne s’est engouffrée.
L’ultra marchandisation et une concurrence mondiale débridée mettent en danger jusqu’à la pertinence même de produire localement dans une terre qui fut naguère « un jardin ».
Les dispositifs de régulation et de lissage comme la loi EGalim apparaissent comme de simples gadgets de bonnes intentions dans un modèle général devenu fou. Les prix de production sont souvent inférieurs aux couts et seul un dispositif d’aides à l’échelle européenne comme la politique agricole commune (PAC) permet à l’ensemble de ne pas s’effondrer.
Néanmoins, l’orientation de la PAC, jusqu’ici guidé principalement par le critère de production, se détourne en raison des pressions mondiales peu à peu vers celui de la taille des exploitations. C’est le sujet de la colère des agriculteurs. Mais le problème est bien plus profond.
Unser Land l’affirme haut et fort. Quelque soit le critère de distribution des aides de la PAC, si nous ne changeons pas de modèle agricole, alors nous allons dans le mur.
La diversité dans notre plaine d’Alsace relève du souvenir. Il faut revenir à la raison avant que les conséquences de ce modèle agricole ne deviennent irréversibles.
Pour cela, il faut une agriculture qui revienne à taille humaine. Une agriculture moderne et diversifiée ne se mesurera pas à l’aune des chevaux fiscaux mis en œuvre dans les champs, mais à la capacité de produire de manière diversifiée des produits consommés localement. La PAC a été jusqu’ici le principal outil permettant de biaiser la concurrence au profit du modèle de la monoculture, et aura donc "subventionné" l’avènement des dérives actuelles.
Si réorientation de la PAC il doit y avoir, c’est donc dans le sens du soutien au petits producteurs et autres courageux qui auront résisté jusqu’ici. Egalement encourager les reconversions.
Agriculteurs, n’ayez pas peur. La sécurité et la qualité alimentaire ont un cout. La société est prête à l'entendre et l'accepter. Le modèle actuel vous mènera vers toujours plus de contraintes. Il est fragile, dépendant d’une gabegie monstrueuse de ressources énergétiques et de recours très important à la chimie. Arrêtez cet après midi les moteurs de vos tracteurs, et pensez-y.
Martin Meyer, tête de liste UL En avant l'Alsace / Elsass geh voran!
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