COMMUNIQUE DE PRESSE

Unser Land déplore les couacs suite à la mise en service du GCO qui démontrent le grand écart entre l’objet de cette route pour les investisseurs, et de la manière dont le concept fut vendu aux alsaciens par des décideurs au mieux crédules.

En effet, la division des flux devait permettre la fluidité pour l’accès par véhicules individuels à Strasbourg et aussi éviter le passage des camions en transit. Mais que se passe t’il ? A peine le GCO mis en service, la vitesse sur l’ancienne autoroute A35 traversant Strasbourg est abaissée à 70km/h en vue de l’intégrer en tant que boulevard dans les futurs plans d’urbanisme d’une ville déjà exsangue.

La signalisation pour accéder au GCO, ne laisse pas de place au doute quant à la destination de cet équipement. Il s’agit d’un contournement à péage de Strasbourg pour l’ensemble du trafic, y compris celui local.

On se souvient des prédictions de « LKW Lawine » dont l’effet de souffle impacterait l’ensemble du réseau Nord-Sud alsacien si l’A35 était raccordée au réseau allemand au niveau de Lauterbourg (hypothèse très réaliste). Mais déjà aujourd’hui, le GCO en phase de montée en cadence, va avoir des répercussions visibles très rapidement sur un réseau routier annexe géré par une CeA, qui va bientôt découvrir ce qu’est une compétence empoisonnée si on ne dispose pas des leviers nécessaires.

La gestion des transports à la petite semaine, secteur par secteur, sans vision globale intégrant l’ensemble des moyens et des stratégies locales, sans tenir compte des interactions avec notre environnement, ne peut conduire qu’à des sacs de nœuds dont nous ne pouvons plus effacer les conséquences.

Martin MEYER

Secrétaire général